Patrimoine et Histoire de Champfromier, par Ghislain LANCEL |
L’ouvrage, dit couramment Etat des sections de 1833, est en réalité titré « Administration des Contributions directes, Cadastre, Tableau indicatif des propriétés foncières, de leurs contenances et de leurs revenus ». On en trouve deux exemplaires, celui du Cadastre des Archives Départementales et celui conservé en mairie de Champfromier. Les deux exemplaires sont approximativement identiques, mais celui de la mairie semble toutefois une copie de celui du cadastre.
Accès au fichier (inédit), réalisé par Ghislain Lancel (5500 lignes, cinq choix de recherche, téléchargement gratuit)
Chacun des deux exemplaires est divisé en quatre sections qui se suivent (A, B, C et D), avec un onglet en papier dépassant de la feuille pour repérer aisément le début de chacune des sections (pour celui du cadastre). La fin de la section C est reportée à la fin du livre, après la section D, pour l’exemplaire de la mairie.
La section A est dite de la "Combe des Vuaz " (nord de Buclaloup), la section B dite de "Sur l’Auger" (Nord des Avalanches), la section C dite de "Monnetier" (nord-est de la Volferine) et la section D dite de "Champfromier" (sud-ouest de la Volferine).
Chaque section se termine par les récapitulatifs des totaux de chacune des pages précédentes et d’un résumé global. Ce résumé mentionne le total des contenances des propriétés imposables (A : 920 hectares 15 ares 40 centiares), et celui des parties non imposables comme les chemins, rivières et église, ce qui permet de calculer la surface totale par section (A : 922 ha 22 a 80 ca ; B : 852 ha 66 a 40 ca ; C : 777 ha 36 a 45 ca ; D : 688 ha 17a 90 ca). Les certifications sont datées de Bourg, du 15 juillet au 15 août 1833, mais toutes arrêtées à Champfromier le 18 octobre 1833, avec les signatures des Propriétaires classificateurs (Bornet, Couttier, Louis-François Tournier, Vallet, Ducret, Rendu? et peut-être un autre Amethienet?), de l’expert et du contrôleur.
Les pages de l’ouvrage, pré imprimées, comportent 7 colonnes principales dénommées : Noms, prénoms, professions et demeures des propriétaires ; Numéros du plan ; Cantons ou lieux-dits ; Nature de la propriété ; Contenance ; Classe ; Revenu.
Chaque page comprend 28 lignes plus celle des totaux de la page. Il n’est toutefois pas rare de trouver une ligne intercalée.
La section D n’est pas rédigée de la même main que les sections précédentes, ce qui apporte des variantes (prénom Thadée au lieu de Tadet, etc.)
Précisons tout de suite que malheureusement les données manuscrites qui sont portées à chacune des lignes ne sont pas rigoureuses, ni pour les lieux-dits ni pour les noms. Même l’exemplaire du cadastre a du être mis au propre à partir d’un brouillon par un fonctionnaire ne connaissant pas le patois du pays, à moins que les mentions n’aient été dictées oralement à un secrétaire dur d’oreille et très inconstant dans sa rédaction... Ainsi trouve-t-on à quelques lignes d’écart, Léchat et Lachat, tout comme Abram et Abraham ! Même quand les toponymes sont phonétiquement identiques à ceux des plans, on relève de nombreuses variantes (Chandelette et Champ Delette, Bordat et Bordaz, Fous et Foux, quand ce n’est pas Croisonier et Prisonier ! Et que dire de Eparchy, Aux Parchy, En Parchy, voire En Parphy ! Et si l’on recherche des Ducret des Mermettes, voyons aussi à Des Mermet, Des Mermettes, Demermet, Demermette, ou même D’Emermette ! Des variantes qui seraient toutes aussi amusantes si l’on ne cherchait à savoir qui est qui, s'observent avec Micolet au lieu de Nicolet, Contier en guise de Coutier, etc.
On comprendra que dans ces conditions, la proposition faite dans les fichiers de ce site d’attribuer un CI identificatif à chaque propriétaire doit toujours être prise avec réserves…
La première colonne des registres est censée regrouper l’identification de la personne par quatre données (nom, prénom, demeure, profession) regroupées en une seule écriture. Mais en réalité le métier est souvent omis, et après les prénoms, on trouve souvent le surnom ou complément de nom, critère retenu pour distinguer par exemple les cinq individus, portant tous les mêmes noms et prénoms Ducret François-Marie, ou mieux encore des six Juliand François de Communal !
Mais pour le lecteur actuel la confusion est possible entre ce surnom, le métier et la demeure. Par exemple pour le métier de meunier, Meunier est aussi un complément de nom d’une famille Ducret, mais dont les descendants ne furent pas nécessairement tous des meuniers.
Concernant les demeures, Charrière est un lieu-dit, mais aussi un complément de nom d’une famille Ducret qui habitait évidemment en ce lieu. Il est aussi retenu pour les descendants, quand ils n’y habitaient plus… Ainsi, Joseph Ducret est dit Charrière, pour l’identifier puisqu'il demeure à Monnetier, tandis que son frère Vincent n’est dit que Ducret puisqu’il habite à Charrière ! La préposition « à », devrait permettre de s’y retrouver dans tous les cas où elles précèdent le nom de la demeure, mais peut-on avoir confiance dans la rigueur du copiste ? De plus cette préposition est parfois utilisée avec un autre sens, celui d’une filiation (… à Charrière, dans le sens de fils héritier des Charrière).
Signalons aussi les nombreuses abréviations répétitives « idem » qui induisent des doutes dans les lieux d’habitation, parfois aussi pour les individus, puisque la mention d’une demeure n’existe pas toujours à la ligne précédente, ou que parfois celle-ci est surchargée...
Dans l’exemplaire du cadastre, pour les Ducret, le surnom suit très souvent le nom, mais cette fois avant les prénoms, sans toutefois être systématique. D’autres fois le surnom (si ce n’est un métier…) est entre parenthèses (Mermette, Tisserand, Cardinat, Fardet, etc.).
Dans le fichier informatique de ce site, afin de pouvoir effectuer des tris, toutes les abréviations ont été remplacées par leur signification présumée, et la colonne d’identification a été détaillée en cinq colonnes, où l’on a essayé de ne pas tout mélanger : Nom, prénom et surnom, d'abord. Les surnoms, ou noms composés, sont beaucoup plus fréquents que l’on ne l’imagine, ils concernent presque tous les hommes des grandes familles (Ducret, Coutier, Juliand, etc.) et parfois avec des compléments inédits (Tounier-Brula, Juliand-Carnat, etc.). Encore une fois, la prudence s’impose donc à la lecture du fichier de ce site. Face à une invraisemblance, sachant que, ne serait-ce que pour les prénoms, une abréviation Jn ou Jh est bien vite mal lue Joseph au lieu de Jean, on se reportera donc à l’original de la mairie, ou à celui des archives de Bourg pour vérification, comparaison, et interprétation…
Suivent donc les colonnes Métier et Demeure, ne rappelons pas la prudence nécessaire aux mentions qui y sont portées. Pour une même personne, il n’est pas rare que la demeure change en cours de page (Champfromier ou Monnetier, etc.) ou qu’elle soit plus ou moins précise (Champfromier ou Pont d’Enfer, Pont d’Enfer ou Pralon, Clos d’Epine ou Communal, etc.)
La colonne des Numéros, est celle des parcelles, sans la lettre de la section (A, B, C ou D, seulement portée au début du groupe des pages de la section). Les plans sont les plans dits Napoléoniens, dont un exemplaire se trouve aux archives de Bourg, colorisé, et un autre à la mairie (non colorisé). La délimitation des lieux-dits ne semble pas encore très rigoureuse, ainsi la parcelle D712 à Communal est dite au Clos Bornet sur le registre, alors que la mention Clos d’Epine est partiellement écrite sur cette parcelle sur le plan des archives (carte D3). Certains numéros manquent. Inversement d’autre sont multiples, par confusion, pour les maisons, ou pour signaler un partage présumé assez récent (le plus souvent entre héritiers). Sur le fichier informatique, on a signalé ces numéros multiples par les additifs /1, /2, /3 etc., dans l’ordre de lecture.
Plusieurs numéros de parcelles sont notées « néant », en particulier sur l’exemplaire de la mairie. Il ne s’agit pas toujours de parcelles oubliées, mais parfois de parcelles regroupées, peut-être très peu de temps après la rédaction de l’exemplaire des archives de l’Ain, dont les noms des anciens propriétaires figurent effectivement dans le premier des deux exemplaires.
La colonne des lieux-dits, on l’a déjà vu, n’est pas rigoureuse. Par ailleurs, certaines parcelles, échappent à une dénomination pour être remplacée par une mention de microtoponymie visuelle, qui se comprenait alors aisément, du genre « Au-dessus de la maison », ou « Chanvrière ».
La colonne Nature (bois, pré, etc.) est parfois multiple (ex : Pré, pâture et friche). Les habitations sont portées sur deux lignes, l’une pour la valeur intrinsèque de la maison, avec son nombre d’ouvertures (fenêtres et portes), l’autre pour sa superficie. Les contenances sont toujours exprimées en chiffres ronds, finissant toujours par un zéro, donc à 10 mètres-carrés près. Dans les partages, il est fréquent que deux parcelles qui devraient être de contenances égales diffèrent en fait de 10 mètres-carrés. L’appellation Aisance semble correspondre à un espace non affecté (terrain vague, ancienne maison, etc.).
Dans le fichier Excel, on a rajouté une colonne pour le Nombre d’ouvertures (uniquement pour les maisons). Ce nombre n’est pas directement lié à la classe puisque Classe 1, on compte de 9 à 11 ouvertures ; Classe 2 : 5 à 12 ouv. ; Classe 7 : 1 à 3 ouv.
La colonne des Contenances est sur le registre divisée en 3 colonnes dites A(rpent), P. et M. qui sont nos actuels hectares, ares et centiares. Elles sont regroupées en une seule valeur sur le fichier informatique, et sont donc exprimées en mètres-carrés. Pour chaque section, et en particulier au début de l’ouvrage, il est précisé par une mention en bas de première page que l’hectare (mis vigueur après la Révolution) vaut 3 journaux 46/100, mesure locale (c’est dire que 1 journal vaut 28 ares 90 centiares).
La colonne des Classes est relative à la nature désignée à la colonne précédente. La classe 1 est la meilleure, ou la seule existante (friche !) Parfois on trouve deux classes, sans précisions, comme 3-4, et parfois un détail de grande précision (non repris dans le fichier informatique) spécifiant la fraction du tout pour chaque classe, ou pour chacune des natures quand elles sont multiples !
La colonne Revenu, subdivisée en francs et centimes sur le registre, s’obtient par un simple calcul mathématique de proportionnalité en fonction de la nature et de la classe de la parcelle, (Voir le détail des valeurs dans le tableau récapitulatif), calcul compliqué toutefois dans le cas de natures multiples (bois et friches) et/ou classes multiples. Précisons que ces valeurs n'étaient pas des chiffres indicatifs, mais le montant des vraies taxes payées par les propriétaires ! Dans le fichier Excel, elle a en partie été complétée automatiquement (et peut donc comporter de légère différences avec la valeur portée dans les registres).
Les terres désignent des terres labourables. Les bois sont différenciés en Sapin d’une part et en taillis (secteurs A et B) ou bois blanc d’autre part. En début des secteurs C et D une note précise que tous les bois sont des bois blancs. Presque toujours de l’unique classe 1, les jardins (et les masures), chènevières, sols et cours de maisons, bâtiments ruraux, aisances, abeillers et autres battoirs de moulin sont basés sur les mêmes valeurs que les terres labourables. Les Friches comprennent les rochers, rocailles et murgers. Sont hors classe les moulins et usines. Les maisons sont tarifées forfaitairement. Quand elles sont partagées entre plusieurs familles de propriétaires (mention 1/2, 1/3 etc.), le revenu est en général divisé en proportion (mais ce principe ne semble pas toujours appliqué pour les autres parcelles). Le presbytère, l’église, le cimetière et l’école, de même que le jardin du curé, ne sont pas imposés. Il en est aussi de même pour les chemins, places et rivières, mais ils apparaissent dans les récapitulatifs pour les superficies.
De fréquentes mentions de fractions comme 1/2, 1/6, 1/24 (dont le total pour les lignes concernées n’est curieusement pas toujours rigoureusement de 100 %) signalent des fractions de propriété (et dont les revenus devraient théoriquement être aussi les fractions, mais par erreur on trouve presque toujours 100 % du revenu pour chaque copropriétaire !). Ces parcelles fractionnées permettent généralement de retrouver des frères et sœurs vivants en 1833 (impliquant que leur père est décédé), ayant partagé un héritage, avec mention de leur domicile (parfois éloigné, à Lyon ou autres lieux). Dans le registre ces fractions se trouvent souvent intercalées entre le nom et le numéro de la section, mais elles figurent parfois dans une autre rubrique, ou de préférence en marge comme souvent pour la section D. Les fractions et donc les partages ne sont pas toujours signalés, on peut en deviner quelques-uns par des contenances identiques, ou de manière moins évidente par des parcelles de natures différentes mais de revenus identiques. Dans le fichier informatique, les fractions lues ont été placées à la colonne des notes lues.
On dénombre 278 mentions de maisons (dont une qui est démolie mais sans compter la Fruitière). Cependant il n’est pas rare que la même maison soit occupée par deux familles (souvent deux frères, chacun pour 1/2), voire trois familles, et donc citée plusieurs fois. Le nombre réel est donc voisin de 262 maisons distinctes (nombre du récapitulatif) et d’au moins 278 familles. Deux maisons appartiennent à la commune de Champfromier (Combette aux Morts et à La Bête, au nord de l’Auger), sans compter la Fruitière. Une maison appartient à la commune de Montanges ( la Grange de Chalam). Parmi ce total, 65 maisons ne sont certainement pas habitées par leur propriétaire, lequel demeure dans une autre commune (14 maisons) ou en possède plusieurs, jusqu’à quatre ! D’une manière non déterminée, plusieurs maisons sont certainement déjà inoccupées puisqu’au recensement de 1841 on dénombrera que 236 maisons occupées, 240 familles et environ 1118 habitants (non comptés les 43 douaniers). Les Chalets d’Alpage (sans cheminée puisqu’ils ne sont occupés que l’été) sont classés sous la dénomination générale de Bâtiment rural.
Une colonne CI (Code d’Identité) a été ajoutée au fichier informatique du document original, pour tenter d’identifier chaque propriétaire, trop souvent confusément désigné par un nom et un prénom identiques à ceux de bien d'autres habitants... Ce code, un nombre unique attribué à chaque habitant dès sa naissance, n'est ici qu'une proposition, non une certitude tant, on l’a vu, les indications sont souvent incertaines ou difficile à certifier (sans mentions d’épouse ou de parents, et avec des surnoms trop souvent oubliés de nos jours). Néanmoins un extrait de liste des personnes nées à Champfromier et susceptibles d’avoir été vivantes et propriétaires en 1833 a permis de réduire considérablement les risques d’erreurs.
A ce jour l’identification des propriétaires par son CI est un travail inachevé. Pour les familles au patronyme très fréquent (Ducret, Julian, etc), il faudra au préalable réaliser toutes les généalogies avec les pseudonymes, avant de pouvoir poursuivre les identifications.
La colonne des noms permet de se faire une idée très précise de la liste des compléments de nom des patronymes les plus représentés. Si beaucoup de ces deuxièmes noms sont aussi mentionnés dans le recensement de 1841, par contre très peu d’entre eux sont encore connus aujourd’hui, signe qu’ils étaient alors davantage un surnom d’individu (pouvant certes désigner aussi ses enfants, au moins de son vivant) qu’un réel complément de noms de branche familiale. L’important était de distinguer les individus à ce moment là, et non de mentionner leur branche familiale avec exactitude. En tous cas, on comptait environ 90 de ces pseudonymes à Champfromier en 1833, le record en attribuant plus de 25 aux diverses familles Ducret !
Bornet : Abraham (Abram), Baron, Crétin, à Jacques, Pitet, Potage, Vallet ;
Collet : L’Empereur (encore représenté, voir la Maréchère à Montanges);
Coutier : Clavet, Collet, Dany (Tany, Tuny), Henry, Rey. Encore connus, les Coutier-Rey (Mme Yvonne Ducret) et les Coutier-Dany ( Dernière maison de Monnetier le Crêt avant le chemin du Réret),
Ducret : Baudet (Bodet), Besson, le Blanc, Bled, Bute, Charrière, Chevron, Clavet, Colomb (Colombe), Combet, le Gros, Henry, Henry-Tala (Tali, Tatu), Humbert, Lizet, Mermettes, Pellerin, Petit-Claude, Pitet, Pochy, Prince, Ripaille, Satre, Tadet, Tisserand, Tivand. Encore connus, les Ducret-Bute, Ducret-Pochy, Ducret-Lyset, Ducret-Tadet (Sous-Massan). Curieusement les Ducret-Gaucher, Ducret-Meunier et les Ducret-Nance, connus aujourd’hui, n’étaient pas mentionnés en 1833 !
Durafour : Combes ;
Genolin : Cachet, la Corbeille, L’Eglise, Félix, Napoléon, Pipe, Tapy ;
Humbert : Grosroyat, Pelati ;
Juliand : le Blanc, le Bouc, Bulati, Canon, Cardy, Cardinat, Claudon, Fauchella (Fouchelle, Fouchette), la Frache (Fouche), Humbert, Orlule (?), Pelat (Pelate, Pelati, Pilate), Prince. Encore connus, les Julliand-Frache (Communal).
Marquis : Bornet, Capucin, Perret ;
Mermet : Fantzi (Fontsi) ;
Michy : Moulin ;
Tavernier : Cavali (Cavaly), Crétin, Fardet, Perret, le Rouge ;
Tournier : Benoit (Benet), Bitoyon, Brulat, Cavaly (ou erreur pour Tavernier ?), Crétin, Crochet, Ducrest, Grillon, Grosjean, Humbert, Leula, Longet (Longuet), Many (Mani), Miaz ( La Mia, Lamiat, branche des Mermillons), Mola (Malu, Molo, Molon, Molu, Mota), Pélan, Pérancy (Perensy), la Viva ( la Vive). Encore connus, les Tournier-Leula (du lieu-dit au Collet).
Le fichier inédit, réalisé par Ghislain Lancel en 2009/2010, rassemble les données des deux exemplaires des Etats de 1833, en concordance avec les Plans Napoléoniens, pour la commune de Champfromier (voir les autres explications aux diverses pages de ce site, lien ci-dessous). Les conventions du fichier informatique sont celles utilisées pour tous les fichiers de ce site, et principalement que la couleur rouge est relative à des compléments proposés par l'auteur (CI, Nom standardisé, notes), et que la présence d'un signe égal (=) signale, dans une case isolée du fichier concernée, une proposition de correction (écrite avant le signe égal) de la mention lue, si toutefois il y en avait une (placée après le signe égal). L'avantage est généralement de permettre un tri informatique logique, tout en laissant au lecteur la connaissance de la vraie mention lue (ou absente) et la possibilité de corriger si le remplacement proposé s'avérait ne pas être judicieux... Pour la même raison informatique les articles et petits mots sont souvent écrits entre parenthèses après le mot principal. Les crochets [...] , eux, signalent une variante d'écriture dans l'exemplaire de la mairie par rapport à celui du cadastre.
Le fichier est téléchargeable, gratuitement (mais les mentions de l'auteur et du site sont requis pour toute publication). De nombreuses exploitations peuvent être envisagées, comme l'identification de chacun des propriétaires par son CI (un code d'identité unique, attribué à la naissance, et valable pour tous les fichiers de ce site), l'étude des toponymes, celle des familles et des branches familiales, l'étude des transmissions territoriales des propriétaires ne résidant pas à Champfromier (en particulier pour la Combe d'Evuaz), la connaissance des héritiers (souvent des filles) parties à Lyon, les métiers, et la liste n'est pas close !
L'auteur espère que chacun pourra ainsi compléter le vaste édifice de la connaissance du patrimoine de ses ancêtres à Champfromier.
Dernière mise à jour de cette page, le 20 avril 2010.