Patrimoine et Histoire de Champfromier, par Ghislain LANCEL

Le lavoir de la Caserne

Le lavoir, que l'on dira de la Caserne, existe toujours, rue des Burgondes (entre les N° 976 et N° 1006). Il n'est toutefois plus qu'un tristounet abri, dépossédé de son lavoir central.

Ce lavoir était autrefois très actif. Il avait un usage local et familial, contrairement au grand lavoir du Pont-d'Enfer qui disposait d'une buanderie permettant d'obtenir de l'eau bouillante et d'assurer ainsi le lavage parfait des draps des hôtels du village. Les trois personnages du premier plan de la photo ci-dessous se retrouvent sur plusieurs plaques photographiques de la collection Chapuis. On pense donc y reconnaître des occupants de la maison de Marius Chapuis : Simon Neyroud (ancien douanier), son épouse Marie Julian et, tenant le panier traditionnel destiné à transporter le linge, Eugène Julian (père de l'épouse, décédé en 1921).

En dehors de l'eau, on pouvait aussi s'intéresser... au RATAFIA-FEROTIN et à la CAMOMILLE dont les affiches vantaient les mérites en décor de fond du lavoir ! (Bien observer la partie sombre de la photo...)

 

Cette plaque photographique inédite semblerait de la même époque que la photographie précédente (1925 ?) Les deux femmes seraient Madame Marie Neyroud, épouse du douanier, et Madame Chapuis. Le tilleul, lui, n'a pas survécu, mais il n'a été coupé que récemment, peu avant 1997.

 

Source et remerciements : Photo couleur : Ghislain Lancel (01/03/08). Première photographie NB : Coll. privée. Plaque photo dont la prise de vue est attribuée à Marius Chapuis, Coll. particulière.

Dernière mise à jour de cette page, le 20 novembre 2008.

 

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