Patrimoine et Histoire de Champfromier, par Ghislain LANCEL

L'acte du comte Albitius ne concernerait pas Champfromier..., vers 815-833

 

Depuis la monumentale Histoire de Bresse et du Bugey (preuve 215) imprimée et publiée en 1650 par Guichenon, il était acquis que la première preuve de l'existence de Champfromier (Ain) datait des environs des années 930-950 et que c'est par un acte du Comte Albitius) (Lamburtius, Balbutius, etc.), se disant "homme de grande réputation, fils de Rabert et Richilde, mes parents de bonne mémoire, tous deux décédés, et ma femme Oda, fille de Gauthier et Godanie de bonne mémoire, tous deux décédés", que l'abbaye de Nantua avait bénéficié de dîmes sur leurs possessions avant que, n'ayant plus de descendants, Nantua dispose de la totalité de leurs biens, maisons et terres. Cette publication avait été largement reprise par divers historiens locaux.

La phrase qui retient l'attention, partie centrale de la liste, est, suivant la copie de Guichenon : "Ecclesiam etiam Sancti Martini Altissiodorensis, cum terris indominicatis, & Villam de Silliaco cum appenditiis suis sicut omnis aqua decurrit, montem Thoroasticum, montem etiam Chatonerias". "Sancti Martini Altissiodorensis" est-il bien Saint-Martin-d'Auxerre, le vocable de l'église de Champfromier ?

Ou bien, ne serait-ce pas plutôt St-Martin du Frêne, village limitrophe de Nantua...

Trois siècles après Guichenon, tout est remis en cause lorsqu'au milieu du XXsiècle, Jacques Paul-Dubreuil, ancien curé de Belley, estime que l'acte en question est un faux ! Il en veut pour preuve que les donateurs et leur parenté ne sont mentionnés dans aucun autre acte connus alors et que le territoire concerné est très vaste. Par ailleurs, même si l'acte est authentique, Champfromier n'y est pas mentionné, mais seulement identifié en déduction du fait que le Saint patron d'église cité, Saint Martin d'Auxerre, est celui de cette paroisse, et qu'il n'en est pas connu d'autres dans le voisinage...

Tout change à nouveau depuis la publication de l'ouvrage Le monastère et la terre de Nantua par Pierre Blanc, Paul Cattin et Jean-Marie Plouin (mai 2016). Les auteurs y présentent en effet tous les actes connus relatifs à ce monastère, et ils y joignent la traduction de ceux en latin. Il en ressort que, ce n'est pas un, mais deux actes distincts qui font mention d'Albitius, et qu'il faut les dater de plus d'un siècle plus tôt. Toutefois, même deux actes, les deux sans dates, ne prouvent pas de leur authenticité ; ce comte n'aurait-il laissé de son passage sur terre que deux brouillons d'actes...

Un texte nouveau qui permet de localiser Escalone (Echallon)

Pierre Blanc mentionne la source d'un acte nouveau en latin, du moins oublié depuis plus de trois siècles, lequel est un commentaire d'acte (qui manque), publié et imprimé par Mabillon en 1704, dans Annales Ordinis Sancti Benedicti, tome 2, pp. 447-448 (consultable en ligne). Insistons sur le fait que ce texte n'est pas une copie d'acte, mais un commentaire avec extrait d'acte, non daté.

Le texte est traduit par Jean-Marie Plouin dans l'ouvrage de P. Blanc (pp. 104-105).

Si cet acte fait référence aux mêmes Albitius et Odda (mais aussi à un autre couple), et à des donations, par contre celles-ci ne concernent que des lieux du département de la Loire (non loin de Pommiers, qui fut d'abord un monastère dépendant de Nantua, avant de passer aussi sous la dépendance de Cluny).

Parmi les lieux cités, figure un "Escalone", identifié à Echallon. Ce toponyme est repris avec d'autres lieux, de la Loire et de l'Ain, dans l'acte plus anciennement connu. Mais, s'il s'agit bien d'un Echallon, personnellement, je ne pense pas qu'il soit à confondre avec celui voisin de Champfromier dans l'Ain. J'y vois plutôt le hameau d'Echalon (42210 St-Laurent la Conche, au sud de Feurs), situé dans la Loire, et à seulement 30 kilomètres au sud de St-Cyr de Valorgues, ce St-Cyr étant un lieu nommé dans l'autre acte et identifié pour correspondre à Sancti Chiricii. Et si Echallon n'est plus dans l'Ain, alors le rapprochement avec Champfromier s'éloigne...

Acte de référence, faire disparaître Champfromier !

Avant de commenter l'acte ancien ayant fait référence jusqu'à maintenant, et de faire disparaître l'identification de Champfromier par son saint patron, rappelons que l'original nous manque.

Arborescence des sources

Les recherches de Pierre Blanc permettent de reconstituer l'arbre de la source et de diverses copies de cet acte :

1. Original copié dans le terrier de MBertrand, en 1461 (Manque).

2b. Copie de 1557, considérée comme la meilleure, pour la communauté de Brénod : AD01, H50, f°8-10 [Voir Nantua, par P. Blanc, transcription de l’original en latin p. 230].

2c. Copie de 1604, pour l’inventaire d’André Frémiot, prieur de Nantua : AD01, H50, f°54v-56 [Voir Nantua, par P. Blanc, transcription de l’original en latin pp. 189-190 et traduction intégrale p. 103].

3. Source inconnue à l’origine des transcriptions en latin par Guichenon en 1650 dans Histoire de Bresse et du Bugey (preuve 215), par Brossard en 1889 dans Annales de la SEA (p. 179-181), la traduction par Debombourg en 1858 (pp. 51-54, consultable en ligne)], etc.

2a (?) Signalons encore un troisième exemplaire (non cité dans les sources précédentes), mais qui, d'après la date mentionnée de 1452, prend place comme plus ancienne des copies. Celui-ci est archivé sous la cote AD01, H51 (cahier étant l'un des trois papiers curieusement joints avec une charte en parchemin de 1158). Le texte est très différent du texte de Guichenon. L'acte porte en marge "Xe siècle ; copie du XVIIe siècle", et est titré "Extraict du 26me feuillet du livre intitulé Vidimus fait par le commandement de Louys, Duc de Savoye [Louis Ier (1440-1465)], et par aucthorité de son sénat, faict 1452 par le commissaire Bertrandi, notaire impérial à ce commis". L'acte commence par "Domino Sacro, sacris sanctta (...) ". Il comporte de très importantes différences, ainsi Albertus y est d'abord dénommé "Lamburtius" puis "Balbutius" et enfin "Laibulsius"  ! Enfin notre Sancti Martini Altissiodorensis devient Sancti Martini Altierorensis. De quoi modifier certaines idées ! Voir les compléments ci-dessous.

 

Les lieux cités (dans 2b et 2c), par Ghislain Lancel

Concernant la Loire, voici une nouvelle localisation d'Echallon, plus logique que celle dans l'Ain. Et surtout des identifications excluant Champfromier, pour les lieux de l'Ain !

"in pago Lugdunense (en Pays Lyonnais) in Valle Ligerica (Vallée de la Loire), in loca nominati va Neremias, unacum ipsa ecclesia Sancti Chiricii (42114 St-Cyr de Valorges) et Sancti Johannis, et in Nervo et in Exanades et in Escalone (42210 St-Laurent la Conche, hameau) et in Daniaco et in Valliglas unacum ipsa ecclesia Sancti Germani et Romacum et Arsisias cum omnibus appendiciis suis, et in Severiaco et in Buxolias omnia..."

Les lieux concernant l'Ain ne figurent que dans cet acte. Les principaux ont été reconnus dans l'ouvrage de P. Blanc. Personnellement, compte tenu des proximités, il me semble que St-Martin-du-Frêne, proche de Sylans, et dont les lacs sont reliés par un ruisseau alternant son cours suivant les saisons, doit être retenu, en lieu et place de Champfromier (ce qui n'empêcherait pas d'éventuels lieux de cette paroisse, Thoroasticum et Chatonerias, d'être cités comme entrant dans la Vallée de la Michaille...).

"ecclesiam etiam Sancti Martini Alciorensis [Sancti Martini Celciorensi dans l'autre version] (01430  St-Martin-du-Frêne-cinis en latin, limitrophe de Nantua, et non Champfromier) cum terris indominicatis, et villam de Siliaco (Sylans) cum omnibus appendiciis suis sicut orna (?) aqua decurrit et montem Thoroasticum, montem eciam Chatonerias [sicut est vallico Cronica et sicut terra nostra Simaco de terra Sancti Eugendi divid (additif en 2a)] trado quoque Villam Chivilliaco (01430 Chevillard, limitrophe de St-Martin-du-Frêne) quantum ad me adtinet cum bochiis et silvis, et montem Chamosie (Montagne de Chamoise, lieu-dit de St-Martin-du-Frêne) sicut mea hereditas et mea venatio fuit sicut omnibus racibus et appenditiis suis omnibus usque in Vallem Michallie (Vallée de la Michaille) (...)".

Ce qui se traduit donc par : "Et encore (je donne) l’église de St-Martin-du-Frêne avec les terres qui dépendent de sa réserve ; et le village de Sylans avec toutes ses annexes en fonction de l’écoulement de l’eau de l'Oignin (ruisseau à l'ouest du lac de Nantua) ; et le mont Thoroasticum ; et encore /fol.55/ la montagne de Chatonerias (comme est le vallon de Cronica et comme notre terre de Sanaco se sépare de la terre de Saint-Claude). Je remets aussi le village de Chevillard pour la part qui relève de moi avec bois et forêts ; et la Montagne de Chamoise, en tant qu’il fut mon héritage et mon territoire de chasse, avec tous ses prolongements et annexes jusque dans la Vallée de Michaille, avec pâturages, essarts et toutes dépendances". Voir la carte ci-dessous où sont regroupés à moins de quelques kilomètres, 5 des noms reconnus (soulignés en rouge), ainsi que l'Orme, entre St-Martin et Chevillard.

Pierre Blanc, après une longue analyse, situe cet acte non daté entre les années 815 et 833.

Compléments sur le doute subsistant, par Ghislain Lancel

Il serait étonnant que Saint-Martin ait désigné une seule des paroisses citées par son saint-patron, celle de Champfromier ! Les deux variantes en latin (2b et 2c) complétant le toponyme Sancti Martini, "Alciorensis" et "Celciorensis", peuvent-elle ne désigner qu'Auxerre et non le frêne ? Si oui, alors se pose une autre question. Pourquoi Champfromier, qui aurait été limitrophe des Terres de Nantua, ne figurerait-il pas dans les bulles délimitatives de Lucius II et d'Eugène III, pourtant bien postérieures à Albitius ! (et sinon, ne faudrait-il pas voir Champfromier à la place de l'un des St-Martin du Frêne, seule paroisse à être citée deux fois dans ce tableau  (P. Blanc, p. 53). A ce qu'on sait, Montanges appartenait encore à un seigneur laïc, de la famille Put, dans les années précédant 1254. C'est dire que Champfromier, paroisse de la châtellenie de Montanges, n'appartenait pas à Nantua du temps d'Albitius.

 

Les lieux cités (dans 2a), par Jean-Marie Plouin

Le copiste ne semble ni très performant, ni être de la région. Un notaire de métier n'aurait pas laissé passer Balbutius après avoir écrit Lamburtius quelques lignes auparavant, puis, plus loin Laibulsius... Il écrit "villa Michaliae", or il n'y a pas de "ville" (ville urbaine ou établissement agricole important) mais une "vallée". Cette copie donne toutefois des souvenirs d'un original plus intéressant que le texte de Guichenon.

Concernant la véracité d'un original perdu, remarquons que Lamburtus (Lambertus ?), Odda, Richilde et Gontarius (Gunther ?) sont des noms germaniques fréquents chez les Carolingiens. Ainsi étaient un saint Lambert, évêque apparenté à Charles le Chauve [roi de Francie occidentale de 843 à 877] et une Richilde, seconde épouse de Charles le Chauve. Un faux aurait-il été jusqu'à utiliser des noms fictifs mais renvoyant à Charles le Chauve, une caution carolingienne pour Nantua ? Toutefois bien des moines étaient des érudits...

Voici également un nouveau tableau de correspondances des lieux latin/français :

in pago lugdunense in valle Ligerica

en pays lyonnais, en val de Loire (donc pas la Haute-Loire, en Auvergne, mais le Forez, probablement entre Saint-Etienne et Roanne)

Neremias (Nerennas, Merennas ?)

?

Ecclesia sancti Cherici (au lieu de Cyrici) et sancti Joannis

Eglise (paroisse) de Saint-Cyr [42114 St-Cyr de Valorges]. Il y en a trois : Favières, Valorgues et les Vignes, mais il n’a pas été trouvé trace de Nantua ni de lien avec le patronage de Saint-Jean. Est-ce bien "Saint-Jean" ou "Sainte-Julitte", mère du martyr Cyr qui est presque toujours associée à lui dans les sanctuaires nombreux à leur nom ?

et in Elno (au lieu de Nervo), et in Exanaden, et in Escalone, et in Daniaco, et in Naleglas (Valeglas), una cum ipsa ecclesia sancti Germani et Romani (Romacum ?), et in Arsisias

à Elne (pas l'évêché des Pyrénées !), et à …, et à Echallon (mais pas dans l'Ain), et à Dagneux (près de Montluel ?), et à Valeilles (près de 42110 Feurs ?), ensemble avec l'église même de Saint-Germain et Romain, et les Arcises (?)

et in Severiacco, et in Buxolias

et à Severac ? (Severiac ?) et à Bussières ? (il y a plusieurs)

Sancti Martini Altierorensis

Saint-Martin d'Auxerre [NDLR : et pourquoi pas St-Martin du Frêne, au lieu du St-Patron de Champfromier ?]

et villam Silinio (ou Silitio ?)

village de Sylans ?? [lac à l’Est de celui de Nantua, Ain]

Ogna aqua

NDLR : le ruisseau de L’Oignin (ouest du lac de Nantua, Ain)

montem Toroasticum

montagne de Thoire ??

montem etiam Chatoneriae (Batonerias)

montagne … de Chatonnay

vallis Cronisa (Cronita)…terra nostra Fumaco (au lieu de Simaco) … terra Sancti Eugendi

le val de... notre terre de … (Fumaco), terre de St-Claude

villam Chivilliacco

Village de Chevillard (5km au sud du lac de Nantua)

montem Chamusiae

la montagne de Chamoise [entre St-Martin du Frêne et le lac de Nantua, Ain]

usque in villam (au lieu de Vallem) Michaliae

jusques dans la ville (vallée) de Michaille

 

Une histoire d'amour

L'éloignement des possessions, dans l'Ain et dans la Loire, avec une abbaye située à Nantua et un monastère à Pommiers (Loire) alors sous l'autorité de ce Nantua, peut laisser penser qu'une histoire d'amour s'était liée entre les futurs époux lors d'un pèlerinage à Nantua. C'est probablement l'épouse qui est native de la région de Nantua, car elle envisage, si elle ne meurt pas avant son époux, de prendre les habits monastiques ; quoi de plus logique si l'on est native de ces environs et que l'on donne tout à l'abbaye de Nantua. Ce serait donc dans la Loire qu'Albitius aurait été comte.... Lors de la rédaction du texte l'épouse n'avait certainement pas d'enfants ni d'espoir d'en avoir. Après les dîmes, déjà accordées lors de l'acte, l'abbaye de Nantua reçu donc assez vite, après quelques décennies, les possessions d'Albitius et Odda.

Transcription du début de l'acte 2c

"Domino sacro, sanctis, sancte Ecclesie, sancto Petro, monasterio qui est constructus in pago Lugdunensi Nantoadis, ubi pesciit venerabilis in Christo Adalrannus episcopus seu abbas, nos in Dei nomine vir illustris Albusius comes, filius bone recordati onis dominis et genitoribus meis Ralberto et Richilde, uterque quondam, et uxor mea Odda filia bone recordationis Gontario et Godanna, uterque quondam, simul cessores acque tradictores, presens presente perpetuum salutem.
Dum legum latores sanxisset auctorit. ut quicumque rem suam in quecumque cedere vel transvendere voluerit, hoc per scripturarum seriem corroborare debeat in cessionibus vero seu et delegati onibus sola suffi cit valere tradi… et profess. voluntatis munere largientis sanccisse dixerint, ideoque nos scripti Larbulsius comes et uxor mea Odda hanc auctoritatem secuti, cedimus, tradimus acque delegamus secundum legem salicam, ad predictum monasterium Sancti Petri, et ad ejus abbates ac monachis, qui ibidem deservire audentur, propter timorem Domini et remedium anime nostre, ut nos prius dominus in hoc seculum veniam prestare dignetur vel pro luminariis aut sacrifficiis seu et psalmodia ibidem Deo off erentem de jure nostro in jur… et dominatione ipsius monasterii ejusque abbatibus aut monachis qui ibidem Deo deserviuntur hoc est in pago Lugdunense in Valle Ligerica, in loca nominativa Neremias, unacum ipsa ecclesia Sancti Chiricii et Sancti Johannis, et in Nervo et in Exanades et in Escalone et in Daniaco et in Valliglas unacum ipsa ecclesia Sancti Germani et Romacum et Arsisias cum omnibus appendiciis suis, et in Severiaco et in Buxolias omnia quecumque in scripta loca visi sumus habere vel possidere, aut in antea, Deo propitio, adquirere aut elaborare poterimus, excepto illa mancipia qui in ipsa loca manere videntur ; ecclesiam etiam Sancti Martini Alciorensis cum terris indominicatis, et villam de Siliaco cum omnibus appendiciis suis sicut orna ? ["Ogna" dans H51] aqua decurrit et montem Thoroasti cum, montem eciam /fol. 55/ Chatonerias [sicut est vallico Cronica et sicut terra nostra Simaco de terra Sancti Eugendi divid.]. Trado quoque Villam Chivilliaco quantum ad me adtinet cum bochiis et silvis, et montem Chamosie sicut mea hereditas et mea venatio fuit sicut omnibus racibus et appenditiis suis omnibus usque in vallem Michallie, cum pascuis, exartis, et [...]" (Source : AD01, H50, f°54v ; transcription dans Nantua, par P. Blanc et JM Plouin, p. 189).

Autres références

Dans son livret sur la Combe d'Evuaz, M.-C Vandembusche, historienne native des lieux, étudie évidemment ce document, sans remettre en cause Champfromier. Elle associe Thoroasticum au Truchet, point culminant des Avalanches ; Chatonerias, à Chatonnay, un petit mont au SO de Communal, hameau de Champfromier ; Chivilliaco, à Chivillard, une grange encore connue de Montanges (Giron) [Vandembusche, Evuaz, p. 13].

 

Source : Samuel Guichenon, Histoire de Bresse et de Bugey, t. 2, Preuve p. 215. Remerciements : Josette Martinet (†), Pierre Blanc et Jean-Marie Plouin.

Première publication le 23/09/16. Dernière mise à jour de cette page, 23/03/2017.

 

<< Retour : Autres villages