Patrimoine et Histoire de Champfromier, par Ghislain LANCEL

Clerc et clerc tonsuré

 

Clerc

Parmi les mentions de clercs (sans précision qu'il soit tonsuré), on relève un Claude Bornet (très difficile à identifier, vu le grand nombre de Claude...).

Laurent Bornet [10784], est un clerc de Champfromier, qui vend des terres en 1631 [Cure, notaires, f° 52 (18 mai 1631)].

Clerc tonsuré

C'est souvent lors d'une visite pastorale de l'évêque dans la paroisse qu'un enfant, dont les aptitudes avaient été décelées par le curé, devenait clerc tonsuré. Agé de 7 ans, on lui rasait un disque de sa chevelure, il était tonsuré ! Il étudiait alors les lettres (le latin), loin de sa famille. Agé d'une quinzaine d'années il pouvait ensuite poursuivre dans la religion, ou entrer comme apprenti chez un notaire, et dans le meilleur des cas reprendre plus tard la charge notariale à son compte...

On ne connaît qu'un seul cas de clerc tonsuré à Champfromier, celui de Jean-François Tournier [CI-934] né en 1708, troisième fils viable de Claude-François Tournier, maréchal de Champfromier. Il est cité comme parrain, clerc tonsuré de Champfromier, en 1727 et 1735. Cité encore au testament de son père, alors clerc de procureur à Dijon, en 1742 [3E17461, Testament 184 (6 mars 1742)]. Sa charge de huissier lui avait coûté 200 livres venant de sa mère [3E17461, Testament 226 (11 mars 1747)]. Il est décédé subitement, ex-huissier au Parlement de Dijon.

Henry Maurier [10463, mais présumé natif de Montanges] est cler de Champfromier, témoin sachant signer en 1734 [3E17447, f° 97 de 1734 (3 juin 1734)].

 

Remerciements : Cédric Mottier

Première publication le 24 octobre 2012. Dernière mise à jour de cette page, idem.

 

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