Patrimoine et Histoire de Champfromier, par Ghislain LANCEL

Pompiers et incendies, principales dates

 

On trouvera ci-dessous quelques dates (à compléter) concernant les incendies et les pompiers durant ces derniers siècles.

Les pompiers de Champfromier

1854. Acquisition d'une pompe à incendie [Dossier du Pré-Inventaire]. Cette acquisition fut certainement motivée suite aux grands incendies d'Innimond (ouest de Belley) et de Charix en 1851, et peut-être de Vouvray, en la même année 1854.

1877. Création d'un Corps de pompiers [La Tribune du 07/09/2003]. Depuis 1854, s'étaient ajoutés aux grands incendies ceux de Davanod (Billiat) en 1857, de Montanges en 1861, de Contrevoz en 1862, de Saint-Germain-de-Joux en 1866 et de Giron en 1874.

1881. Le corps des sapeurs pompiers de Champfromier compte 53 membres (et est donc commandé par un capitaine) [Annuaire de l'Ain, 1881, pp. 293-294 (voir les détails de la structure du corp)].

1902. Ils ne sont plus que 25 membres.

1908 (avril, humour contre un impôts envisagé sur les célibataires !) "... les vieux garçons de Champfromier (30 ans et au-dessus) se sont comptés, et ils sont assez nombreux pour former à eux seuls une compagnie de pompiers avec sapeur en tête..." [L'Avenir Régional 09/04/08]

1927 (mai). Incendie, il manque une équipe pour l'entretien des pompes et une moto-pompe au Pont d'Enfer. "L’eau et nos pompes à incendie. - Il n’est, certes, peu de communes dans les environs qui ne soient, en fait d’alimentation d’eau, aussi privilégiées que la nôtre : la source de la Troulliette, qui alimente une grande partie de la commune, ne tarit jamais et qui, de plus, est très saine. L’immense réservoir qui, l’année dernière, a été construit au village de Communal, peut alimenter celui-ci, même pendant une longue sécheresse. Les divers aménagements apportés aux fontaines du village de Monnetier, font que notre pays en est pourvu abondamment. Mais, à coté de cela, lorsque survient un sinistre, chose qui heureusement pour nous, arrive très rarement, mais qui peut arriver tout de même, d`un moment à l’autre, il est de toute nécessité de combattre l’incendie dans le plus bref délai possible, surtout que l`eau ne manque pas, et pour cela, il faudrait que nos pompes soient en état de manœuvrer bien et vite. Malgré les soins de graissage qu’on leur apporte de temps en temps, il serait urgent de former dans notre commune, une équipe de jeunes gens dévoués, du reste, comme cela se fait partout ailleurs, et qui seraient à la moindre alerte, les premiers sur les lieux et qui pourraient de temps à autre, manœuvrer les pompes et les mettre en état. Il ne serait également pas de luxe, du reste la commune peut le faire, d’avoir une moto-pompe au village du Pont·d’Enfer ; son déplacement facile et pratique serait d’une grande utilité pour 1e pays, ainsi que pour les communes environnantes. Espérons que nos dévoués représentants voudront bien comprendre l’urgence de cette affaire." [L'Avenir Régional 12/05/27]

1927 (8 décembre). L'achat d'une moto-pompe est décidé, reste à trouver les hommes. "Moto-Pompe. - Les jeunes gens qui désireraient faire partie d'une équipe en formation, dans le but de faire fonctionner la moto-pompe dont l'achat est décidé par la commune, sont priés de se faire inscrire chez M. Nicollet Jules, à Pont d'Enfer." [L'Avenir Régional 08/12/27]

1927 (29 décembre). La "formidable" devra être petite et les hommes peu nombreux mais compétants . "Petite causerie. - On nous écrit: Une formidable moto-pompe va arriver un beau jour dans notre commune, d’après ce que 1’on entend dire ; une non moins formidable compagnie de pompiers sera là pour la recevoir ; mais de tout cela, je n’en crois pas le premier mot, car il y a déjà bien de trop de la formidable de Monnetier, et je conseille à la commune de joindre à elle la turbine du moulin et son régulateur, ainsi que le corbillard, et de bloquer cela à un négociant vieilles ferrailles. En verser ensuite le montant au bureau de bienfaisance. Et maintenant, je vais vous dire quelles seraient mes idées au sujet du remplacement de ces ustensiles. En premier lieu, il faut nous occuper des moyens pratiques, pour nous garantir autant que possible contre ce terrible fléau qu’est 1’incendie, car vous savez tous qu’i1 faut actuellement multiplier par six les prix d’avant-guerre; donc l’incendie d’une maison dans nos campagnes est une catastrophe pour le·propriétaire, car les polices d’assurances n’ont pas été majorées en conséquence ; donc, sans plus tarder, il faut doter la commune d’une gentille petite moto-pompe à la mode, pas lourde, 4 à 500 kilos an maximum, tout compris, prête à partir ; ne pas nous acheter une formidable qui ob1igerait la commune à de grands frais pour détourner la rivière dans les hameaux, pour alimenter 1a pompe. I1 ne faut compter que sur notre gentille source "La Trouil1ette", dont la venue au monde a été si laborieuse, et qui rend de si grands services à notre population. Il faudra sans tarder utiliser sa forte pression, en aménageant la conduite de manière à mettre des bouches à incendie dans tout le village de Champfromier et le Pont d’Enfer, le hameau de Communal est déjà organisé dans ce sens. Maintenant, la formidable compagnie de pompiers devra se composer de 4 hommes au maximum (pas même un caporal), deux hommes ayant des facultés mécaniques, et deux manœuvres, les deux premiers chargés de l’entretien et des réparations, tous les quatre devront être rétribués; un petit règlement municipal réglera leurs devoirs. Maintenant, pour 1’achat, je conseillerai de prendre aussi deux hommes ayant aussi des connaissances mécaniques, qui connaissent le moteur et qui puissent se rendre compte avec des données précises, du bon fonctionnement de la machine (mais surtout, je vous en prie, pas d’architecte). Mais il faut de toute nécessité qu’elle soit légère et solide, de manière qu’e11e soit transportée rapidement, avec le moins de monde possible, sur les lieux du sinistre." [L'Avenir Régional 29/12/27]

1929. Achat d'une motopompe De Dion Bouton de 30 m3 et 4 cylindres [La Tribune du 07/09/2003]

1935 : Une Compagnie des Sapeurs-Pompiers est créée par Marius Chapuis, maire, par arrêté du 22 décembre 1935. Elle concerne les 592 habitants répartis en 5 hameaux [Reg. de délibération municipale].

1936 (29 avril). Nomination de Rayond Ducret, sous-lieutenant, chargé de la réorganisation de la Compagnie de 30 hommes, dont 6 clairons. Une amicale est créée en juillet de la même année. A cette époque la Compagnie est divisée en 3 secteurs, Monnetier, Communal-Le Bordaz et le village. Chaque lavoir est muni de tuyaux [Marc Etallaz]. Pompiers et motopompe, en 1936

1946. Acquisition d'une motopompe de 90 m3/heure [La Tribune du 07/09/2003].

1947. Acquisition d'une sirène de 2,25 chevaux, en courant alternatif, d'une portée de 2500 m par temps calme, [La Tribune du 07/09/2003].

1951. Acquisition d'un appareil à mousse de 200 litres, sur roues pneumatiques [La Tribune du 07/09/2003].

1981. Acquisition de 10 casques plastique [La Tribune du 07/09/2003].

 

Les incendies à Champfromier (et dans les environs)

1230 (ou 1240). Champfromier et Montanges sont incendiés par le Sire de Gex.

1335 (avant) Pillage et incendie de Champfromier et Montanges. Toutes les maisons de Champfromier sont brûlées.

1634 (St-Jean et ultérieurement, début des incendies lors des picorées, par les cuanais). Au retour ils incendient 25 maisons de Monnetier, dont celle du notaire Genolin. Une autre fois ils brûlèrent le reste du village de Champfromier ; à deux reprises différentes ils mirent le feu à Champfromier. Le hameau de Giron-Derrière fut à deux reprises consumé par les flammes. Les actes notariés permettent d'affirmer que des granges isolées de la Combe d'Evuaz furent brûlées (et peut-être comptabilisés avec Monnetier). On cite la Grange de Pré Cresta, appartenant aux Perrin de Nantua, et celle de Pierre Ligon.

1639 (7 octobre). Les Cuanais incendient 33 maisons de Monnetier.

1727. Les frères Truche vendent "un chasal de maison depuis peu incendié et situé audit Champfromier, que jouxte le pré clos des héritiers de Jean-Baptiste Goy-Martin du matin, les maison et verger de Joseph Tornier blanchisseur des soir et bise, et le chemin allant à l’église du vent", en 1727 [3E3902a, f° 26v].

1736 (23 décembre). " Le 23 décembre 1736, ont comparu Henry Truchet [785], Martin Tavernier [9426], Claudy Ducrest [362 ?] et Claude-François Ducrest [423 ?], tous laboureurs de Monestier, lesquels m’ont déclaré que ce jourd’hui, quatrième dimanche de l’Avent [période de préparation à Noël], sur les 11 heures du matin, dans le temps que tous les habitants dudit lieu étaient assemblés à la messe paroissiale, leurs maisons, situées audit Monestier, toutes quatre attenantes les unes aux autres, ont été incendiées sans qu’ils aient pu sauver aucun papier ni meubles ni bestiaux " [3E17448b, f° 256]. Incendie ayant réduite en cendres la grande maison de Martin Tavernier (4 cours, cuisine, chambre), voisine de trois autres (deux aux Ducret et une à la veuve Turchet) dont les ruines seront vendues 15 livres aux Marquis-Burdin en 1739 (laquelle était rebâtie en 1756) [3 E17450, f° 93 (et 3E17462, f° 244 )].

1738 (avril) à Monnetier (voisine d'une autre masure, entre une charrière au nord et des chenevières puis un ruisseau au sud, est-ce à l'est de l'Impasse Genolin, mal orienté ?) "laquelle masure était une maison qui fut incendiée et réduite en cendres au mois d’avril dernier (1738), consistant icelle masure en la place d’une grange, deux écuries à vaches à côté, et pour faire une cuisine sur le derrière " [3 E17449b, f° 159 (Vente Seigne-Martin/Genolin)].

1778. "En 1778, la nuit du 13 au 14 novembre, il y eut une [sic] incendie à Communal, qui brûla la grange de la dixme et les quatre maisons qui la joignoient" [Registre paroissial, fin de 1778 - Hist. de Champfromier, p. 113].

1795. Marie-Rolande Bouillet, épouse Tavernier, décède de brûlures, suite à un incendie de maison au Pont d’Enfer (Décès du 9 novembre 1795).

1833. Mention d'un lieu-dit "Maison brûlée" au nord du Crêt du Genou [Plan de 1833, feuille C3].

1858 (10 avril). Un châlet [du Tamiset ?], sur un versant du Chalam appartenant à Montanges sur le territoire de Champfromier, est totalement détruit par un incendie. "Lorsque Follet [le locataire] revint de la forêt, le châlet n'était plus qu'un brasier" [L'Abeille, du 17/04/1858, p. 3 (voir détails)].

1860, François Ducret curé? voit sa maison en C341 [Potachet Est, la 1ère à droite], incendiée. Elle sera reconstruite (en 1861) et taxée en 1863 [3P655].

1861 (10 août). Grand incendie de Montanges. Les pompiers de Champfromier interviennent à Montanges [La Tribune du 07/09/2003, qui site l'Histoire des soldats du feu dans l'Ain]. On dénombre 51 maison brûlées où logeaient 70 familles (toutes en tavaillons ou chaume), et seulement 33 habitations intactes (dont 3 au foyer de l'incendie, mais couvertes en tuiles, l'église et la cure). Toutes les récoltes engrangées sont perdues, et toutes les archives communales. Une victime et des blessés. L'origine en serait des étincelles échappées d'une cheminée  [L'Abeille du 17 août, récit et premiers donateurs (Napoléon III), sur 3 colonnes (p. 2 et 3) ; du 24 août 1861 qui complète sur deux colonnes la suite de la liste des donateurs (p. 3)].

1868 (11 janvier). La ferme de Sur la Serraz incendiée. Le foin pour nourrir quatre vaches et la plus grande partie du mobilier ont été la proie des flammes. Le conseil municipal vote une somme de 450 fr pour Joseph Ducret [CI-4936], fermier du lieu [RD11, f° 12v (09/02/1868)]. Les recensements attestent toufefois qu'il continua à habiter sur place, au moins jusqu'en 1872. L'incendie est relaté dans la presse (Ferme appartenant à Paul Coutier [4899], maire et marchand de fromages ; couverte en tavaillons, 5 chambres, une grange, une écurie ; rien n'était assuré ; origine du sinistre indéterminée) [L'Abeille, du 19/01/1868].

Incendie Serraz

1888. Une détaxation concerne une maison dite à François Julliand et incendiée en 1887, parcelle D1385 [Collet (0180-) Maison des chasseurs] [3P658 (Diminutions de taxe de 1889)]. En fait il s'agit de l'incendie de la ferme de François-Marie Juillard à la Combe du Collet, survenu le 20 octobre 1888 : "Le feu activé par un vent violent, s'est propagé avec une grande rapidité et les bâtiments, ainsi que tout ce qu'ils contenaient ont été la proie des flammes. La maison incendiée est située à 5 km de Champfromier et à 2 km de Giron : tout secours arriva donc trop tard" [Document G. Juillard].

1894 (1er avril). Incendit au lieu-dit Berny [au Bordaz], d'une ferme isolée appartenant à Claude Grenard [(01) Forens]. Un passant a fait sortir le bétail, le propriétaire étant alors à Chézery. On croit que c'est le petit garçon qui jouait avec des allumettes. Les pertes sont d'environ 2.500 francs. Il n'y a pas d'assurance [L'Abeille, du 08/04/1894].

1894 (3 juin). Incendie (volontaire ?) d'une maison (magasin d'épicerie et débit de boissons) à Monnetier [(Parcelle C1852) située 1190, Route de Monnetier (actuelle maison Chambery)], appartenant à M Boisseau [(71) Malay] adjudicataire du chemin du Crêt de Chalam [L'Abeille, du dimanche 10/06/1894].

Incendie à Monnetier Incendie à Monnetier

Concernant ce même incendie, le Courrier de l'Ain rapporte que "Un incendie a éclaté dans la maison de M. Boissot, entrepreneur à Monestier, commune de Champfromier. On n'a rien pu sauver. Les pertes sont importantes. Le parquet vient de se transporter à Monestier, car tout fait supposer que cet incendie a été allumé par une main criminelle" [Courrier de l'Ain du 6 juin 1894].

En 1894 (sous réserve), un incendie a ravagé un édifice appartenant à des Ducret-Chevron construit sur l'ancienne parcelle communale D252 [3P658, case 86].

1895 Incendie d'une maison Tournier à Sous les Rochers sur les parcelles D1944-45 (Maison après le Bordaz, à droite avant d'arriver à Malacombaz, sortie de taxe en 1895 [3P658, case 228]. Un autre est signalé chez les Tournier à Sous-Berny, près de Moulin-Dernier [3P658, case 231 (Parcelle D1989)]. Peut-être aussi la même année un incendie est signalé dans une maison Grenard, maréchal, à Monnetier-Rue, à droite entre les lavoirs couverts de la fruitière et de l'impasse Genolin (act. Chambery, ou approximativement) [3P658, case 141 (Parcelles C1851-1852)].

1898 (ou peu avant). Au Bordaz, chez Emilien Bornet, la maison du lieu-dit Berny (anc. Bliss) est rayée des propriétes bâties en 1898, pour cause d'incendie [3P658, case 8 (Parcelle D2021)].

1909 (3 mars). Début d'incendie à Evuaz, remerciement en bouteilles de vin ! "La Combe d'Evuaz. Commencement d'incendie. - Un feu de cheminée s'est déclaré dans la journée du 3 mars chez un propriétaire de la localité. Grâce au prompt secours des voisins accourus, le feu a été éteint en un clin d'œil. Les dégats sont insignifiants. Le propriétaire rassuré a offert quelques bouteilles de bon vin aux personnes dévouées, ceci en raison du froid qui sévit dans le pays. Elles n'ont pu se réchauffer qu'en échangeant quelques coups de poings. Tout va bien qui finit bien [sic]." [L'Avenir Régional 11/03/09]

1911 (avril). Incendies de bois restreignant les pâturages ? "Incendie de bois. - Alors que les communes et particuliers se mettent résolument à l'œuvre en vue du reboisement des terres incultes, on constate encore de temps à autre, au printemps surtout, des incendies allumés dans les bois. Il y quelques jours, à Champfromier, un incendie détruisait quelques hectares de bois situés sur terrain communal et non loin de la partie soumise au régime forestier. A quoi attribuer cet incendie ? Une enquête pourrait l'établir. Il y a quelques années le même terrain communal avait déjà vu ses sapins naissants détruits par un incendie. Pauvres petits arbres qui croissez pour le bien de la commune et aussi pour celui de tous ses habitants, quel est donc votre tort ? Serait-ce celui de restreindre les pâturages de quelque propriétaire voisin ? [Signé] Un indigné." [L'Avenir Régional 27/04/11]

1913 (mai). Incendie chez les locataires de Jules Ducret, ancien meunier. "Grave incendie. Vendredi dernier, vers quatre heures et demie de l'après-midi, un feu de cheminée se déclarait chez M. Jules Ducret, ancien meunier, propriétaire à Champfromier. Il fut assez rapidement éteint par les moyens ordinaires et tout danger paraissait écarté. Cependant, vers huit heures et quart, une épaisse colonne de fumée s'éleva par les interstices de la toiture du même bâtiment et, l'alarme aussitôt donnée, les deux pompes de la commune furent installées pendant que l'on prévenait par téléphone les communes voisines. Tour à tour, les pompes de Montanges, Confort, Chézery et Châtillon furent amenées par les dévoués pompiers de ces localités : mais leurs efforts, joints à ceux de leurs non moins dévoués camarades de Champfromier, furent inutiles, car le feu, alimenté par des fourrages secs, détruisit de fond en comble l'immeuble, les fourrages et la plus grande partie des mobiliers des locataires, qui étaient dit-on tous assurés, savoir MM. Julliand, facteur ; Judas, retraité des douanes ; Poncet, préposé des douanes ; Guinet, préposé des douanes ; Thibaut, préposé des douanes. La perte de ces derniers peut être évaluée approximativement à 9.000 fr. Quant à celles du bâtiment, elles peuvent s'élever à une douzaine de mille francs. Le propriétaire était également assuré. Il n'y a pas eu d'accident de personnes et le bétail a pu être sauvé." [L'Avenir Régional 22/05/13]. Cet incendie est celui de l'actuel immeuble "Ducret-Meunier", reconstruit au même endroit, rue du Champ du Pont.

1942 (environ). La maison du Pré Rond (Evuaz, rive gauche dans un méandre de la Semine, au niveau de l'ancienne école) est sortie de taxe en 1943. Mme Vandembeusche se souvient en avoir vu l'incendie.

1943 (août). Feu de cheminée à Monnetier. "Commencement d'incendie. - Dans la matinée de vendredi dernier, un feu de cheminée se déclarait dans le maison de M. P. Guichon, de Monnetier. Activé par le vent, le feu fit éclater la cheminée et se communiqua à celle mitoyenne de la grange de Mme Vve Juilland, où se trouvait entassé le fourrage. Les pompiers, alertés, se rendirent immédiatement sur les lieux avec la motopompe, et c'est grâce à leur rapide intervention que purent être évitées les graves conséquences qui risquaient de se produire dans une agglomération d'habitations de cultivateurs, comprenant granges et étables. Nous remercions les pompiers qui eurent à lutter pendant plusieurs heures et à établir une surveillance la nuit suivante. En raison de cette circonstance, M. Pille, locataire de M. guichon, a versé la somme de 100 fr. à l'Amicale des Sapeurs-Pompiers. Merci." [L'Avenir Régional 19/08/43].

1944 (8-14 avril). Les allemands brûlent les Sauges puis 22 fermes isolées au Collet (Champfromier et Montanges).

1944 (juin-juillet). Les allemands brûlent 3 autres chalets isolés derrière Monnetier et dans la forêt.

1959 (environ). La foudre tombe sur la maison Tournier du Dière et elle est entièrement détruite par les flammes. Il n'y avait plus d'occupants dans cette maison mais, pas de chance, le puits avait été vidé pour être nettoyé peu de temps auparavant. On a eu beau voir de loin la fumée et accourir au plus vite, il n'y avait plus d'eau pour éteindre l'incendie, à par celle du ciel, et ça n'a pas suffit !

1967 (fin août). Incendie de l'imposante maison Ducret-Pochy, rue du Bas à Monnetier.

1968 (7 juin). Incendie dramatique de la Chaudanne, deux morts, Vincent Duraffourd, facteur retraité, et Marie Ducret sa mère.

2005 (Printemps). Incendie d'un hangar agricole à Communal [La Tribune du 07/09/2003 avec photos des VTU (Véhicules Toute Utilité)].

2013 (27 novembre). Incendie qui ravage entièrement la scierie Ducret.

 

Remerciements : Archives de La Tribune (L'Avenir Régional, toutes années) ; Pour l'historique en 2003 voir compléments dans La Tribune du 07/09/2003) ; Mme Hélène Chevron.

Première publication, 2009. Dernière mise à jour de cette page, le 22 octobre 2015.

 

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