Spéléo sous Champfromier, historique

Les entrées des grottes et gouffres de la commune sont certainement connus de longue date, en particulier les tombarets (gouffres) et la résurgence de la Trouillette.

Les premiers essais d’explorations ou d’inventaires datent du début du XXe siècle avec Chanel. Puis divers groupes de spéléologues ont effectué des recherches plus conséquentes, dont le Spéléo club de Saint Claude, la section spéléo de la MJC Montluel et la Section Suisse de Spéléologie de Genève qui en 1954 repéra la grotte de la Trouillette jusqu’au premier siphon, et le Spéléo club de Villeurbanne.

Le 27 Novembre 1970, Michel Bugnet et Roland Chenevier franchisent le siphon d’entrée puis explorent les galeries, dont une petite dont l’accès nécessitait de passer une voûte mouillante en apnée. Après désobstruction, le 17 Octobre 1972, le Spéléo Club de Lyon ouvre 1’accès au réseau des galeries de la grotte de la Trouillette aux spéléologues non plongeurs. On lui doit aussi la découverte après désobstruction de la grotte des Lyonnais (méandre des Avalanches). Différents club de la région ont poursuivi les explorations, dont le Spéléo Club de Bourg, le Bresse Bugey Spéléo et surtout le Spéléo Club de la MJC de Bellegarde depuis le milieux des années soixante dix à nos jours.

Plusieurs expéditions interclubs ont été organisées notamment avec le club des Plongeurs Spéléo de Paris, la Section des Naturalistes d’Oyonnax, et un membre du Groupe Lémanique de Plongée Souterraine.

Les perspectives intéressantes des réseaux souterrains de Champfromier ont attiré également de nombreuses personnes ou clubs divers, pour leur plaisir, mais sans résultats notoires.

Remerciements :Thierry Tournier

Première publication le 13 novembre 2010. Dernière mise à jour de cette page, idem.