Patrimoine et Histoire de Champfromier, par Ghislain LANCEL |
Année | Instituteur | Notes |
1683 | (Recommandations !) | Il n'y a évidemment pas d'instituteur à cette date, mais concernant le curé Jean-Baptiste Rolet, le compte-rendu de visite de l'évêque signale en 1683 : "Ledit curé est exhorté de tenir de petites escholles pour l'instruction des enfants de sa paroisse, leurs pères estant de mesme exhortés de le recognoistre de ses soings". Ce sont les parents qui payaient pour cette instruction [Hist. de Champfromier, p. 78]. |
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1791 | (Souhaits !) | Il est de grande nécessité d'avoir un maître d'école. Celui-ci sera aussi chargé de la marguille (servir de clerc et faire tous les offices dans l'église) et sera payé 330 livres par an (31 octobre 1791) [Hist. de Champfromier, p. 137]. |
1830 | 1 instituteur, 1 institutrice | Il y aura à l'avenir un instituteur et une institutrice comme par le passé. Il y a 60 garçons dont 5 sont dans le cas d'être instruits gratis. Dans ce nombre, 25 apprennent à écrire et le reste seulement à lire ; il en est de même des filles. La maison pour l'école (dite au presbytère en 1833), est fournie gratis par la commune [Voir compléments, RD8, f° 48 (08/05/1830)]. |
1833 | 1 puis 3 instituteurs | Il y a un instituteur, et le local de l'école est au presbytère [Voir compléments, RD8, f° 78 (14/08/1833)]. Il est demandé trois instituteurs, dont une pour la Combe d'Evuaz. Pour 3 ans, le maire offre une de ses maisons à Monnetier pour loger un instituteur. Mr Mermet Pierre-Joseph a aussi offert gratis un appartement pour l'école d'Evuaz. L'état des élèves qui doivent être reçus gratuitement est de 82, répartis en 57 à Monnetier, 16 à Champfromier et 9 à Evuaz [Voir compléments, RD8, f° 80 (02/09/1833)]. |
1835 | Une 2e classe de garçons, 2 sœurs de St-Joseph | Il est proposé d'ouvrir une seconde pour les garçons (au chef-lieu ?) [Voir compléments, RD8, f° 91 (08/02/1835)]. Deux sœurs de St-Joseph pourraient avoir les mêmes faveurs que l'instituteur, un troisième ne peut être accueillies [Voir compléments, RD8, f° 96 (05/08/1835)]. |
1838 | Claude-François Mathieu | La commune étant maintenant dépourvue d'instituteur, est d'avis de nommer, à sa demande, le sieur Mathieu Claude-François, élève de l'Ecole Normale, ayant obtenu son brevet à Bourg, sous réserve de présenter un certificat de bonne vie et de mœurs par le directeur de l'Ecole Normale [RD9, f° 14 (04/10/1838)]. |
1839 | Ducrest (!) | Mention à l'annuaire de l'Ain de 1839 [p. 35 (vue 35)]. |
1840/46 | Claude-François Mathieu Deux religieuses |
Mention chaque année (et de lui seul) à l'annuaire de l'Ain de 1840 à 1846 (!) [p. 35 à 38 environ]. L'instituteur demeure rue de L'Eglise, avec sa sœur et leur grand-mère. On relève aussi deux religieuses de St-Joseph, les sœurs St-Gérard et St-Honorat (institutrices des filles, l'Institut des sœurs de St-Joseph, étant regroupé en congrégations depuis 1815) [Recensement de 1841]. |
1841 | Deux religieuses | Deux sœurs institutrices ne peuvent plus suffire, l'une étant sans cesse occupée de médecine et du soin des malades. Le CM leur alloue un supplément à condition qu'on leur accorde une troisième instititrice [RD9, f° 29v (10/05/1841)]. |
1842 | Louis-Célestin Bourgeat | Originaire de St-Claude, il est nommé pour un an [RD9, f° 37v (21/08/1842)]. Un an après, les membres du comité local, et des pères de famille, se plaignent que leurs enfants n'ont pas fait de progrès, à cause de sa mauvaise méthode, et qu'il n'a pas été formé dans une Ecole Normale, et de son manque de connaissances, et demandent un certificat de ses compétences [RD9, f° 43v (04/08/1843)]. En 1846 (sans le nommer), les plaintes font état qu'il battrait les enfants, feraient faire des corvées de bois dans la montagne aux enfants des indigeants, que les enfants ne font pas de progrès, etc. Le CM est d'avis qu'on retira l'instituteur pour le placer ailleurs [RD10, f° 7v (06/08/1946)]. |
1844 | Autre école pour les filles ! | L'inspection propose de metttre les sœurs de St-Joseph en concurence avec une école privée... [RD9, f° 48 (20/06/1844)]. Un legs d'une maison est fait en faveur d'une école de filles tenue par des congrégationistes. Le CM se contente d'accepter le legs...[RD9, f° 49 (05/11/1844)]. |
1846-49? | Terraz, femme Ducret | Dame Terraz [Euphrosine, de Giron], femme Ducret [4355], une institutrice privée au même titre que les religieuses, "l'opposition ne s'étant pas trop manifestée", est nommée avec traitement à compter du premier janvier. Par ailleurs, on corrige une mauvaise information du sous-préfet : la maison d'école des filles [celle lèguée] est à 260m de l'église, au Pont d'Enfer, le point le plus central des hameaux les plus populeux. Le CM se réserve de traiter avec une autre congrégation que celle de St-Joseph, qui ne lui convient pas, attendu que leur présence a toujours été un sujet de discorde. Par ailleurs comment loger convenablement les personnes des deux sexes dans une maison qui n'a qu'une seule porte ! [RD10, f° 10v et 11 (02/11/1846)]. Il semble que ce soit elle qui outrepasse le tarif, et dont on demande le remplacement en 1849 [RD10, f° 22v (17/07/1849)]. (Par ailleurs) les plaintes contre les congrégationistes sont nombreuses, venant en particulier des parents de lieux isolés dont les enfants doivent prendre prension chez elles, et sur le fait qu'elles souhaitent s'établir dans la nouvelle maison d'école et renvoyer l'instituteur dans la maison qu'elles occupent, aussi le CM refuse d'être lié par un contrat, en particulier avec la congrégation de St-Joseph, refuse le legs de la maison, et opte pour la somme de 1200fr comprensatrice [RD10, f° 23 (29/07/1849)]. Les arguments sont développés un peu plus tard, avec espoir d'une institutrice laïque ! [RD10, f° 25 (16/09/1849), voir compléments]. |
1847/48 | Bourgeat | Mention (de Bourgeat seul) dans l'annuaire de l'Ain de 1847 [p. 38] et à celui de 1848. Il a donné sa démission et est parti [RD10, f° 21v (21/01/1849)]. |
1850/52 | Jean-Claude Grossiord Marie Tournier |
Suite au départ de Bourgeat, le CM, l'hiver approchant et étant la période réservée à l'instruction, fait une proposition de remplacement par Jean-Claude Grossiord [5310 (décédé en avril 1852, âgé de 23 ans)], de cette commune, encore élève de l'EN de Bourg [RD10, f° 21v (21/01/1849)]. Les parents sont très satisfaits, car il n'est pas facile de trouver des instituteurs ayant de gros avantages financiers pour seulement 3 à 4 mois l'hiver [RD10, f° 26v (13/02/1850)]. Marie-Françoise (dite Marie) Tournier [CI-5344] , ayant le brevet et originaire du lieu, est admise pour 150fr [RD10, f° 29v (07/11//1850)]. Cette somme sera renouvelée en 1852, sous réserve que l'institutrice accorde une sous-maîtresse à Evuaz [RD10, f° 33v (12/05/1852)]. Mention (de Grossiord seul) dans l'annuaire de l'Ain de 1851 [p. 29 (vue 82)], et dans celui de 1852 [p. 30 (vue 50)]. L'instituteur, 24 ans, demeure chez ses parents ; l'institutrice, 22 ans, habite aussi chez ses parents mais près de l'église [Recensement de 1851]. |
1853-60 | Neyron ; Tournier | Mention (de Neyron seul) dans l'annuaire de l'Ain de 1853 [p. 30 (vue 35)], et jusqu'en 1860 [vue 65 en 1857, 42 en 1858, 48 en 1859, 43 en 1860]. En 1855, M. Neyron et Melle Tournier instituteurs des écoles communales à Champfromier, ont en hiver de 75 à 80 élèves (Evuaz) compris, dont beaucoup de gratis, reçoivent chacun une indemnité de 50 francs [RD10, f° 47v (12/08/1855)]. |
1860/61-1879 | Jules Durafour Marie Tournier |
Mention (de Durafour seul) dans l'annuaire de l'Ain de 1861/62 [p. 48 (vue 48)], et jusqu'en 1879 (en 1863/64, page 68, vue 65). Jules Durafour est marié, 23 ans, natif de Lélex, il habite près de l'église. Jules Duraffourd, 25 ans, instituteur domicilé à Champfromier, est témoin à Forens le 26 mars 1863. Marie Tournier, célibataire née à Champfromier, 31 ans, demeure chez ses parents (à Sous-Balme) [Recensement de 1861]. On les retrouve tous deux au recensement suivant, mais âgés de 28 et 37 ans [Recensement de 1866]. Jules Durafour, 34 ans est par contre seul recensé avec cette fonction pour le village [Recensement de 1872]. |
1875-1880 | Jules Durafour Aglaé Tournier |
Jules Durafour, 38 ans, et Aglaé Tournier [CI-5963 (Marie Aglaé)], née à Champfromier, âgée de 26 ans et demeurant avec ses parents cultivateurs à Champfromier le Haut [Recensement de 1876]. Ils sont pour la première fois deux à être cités "Durafour et Tournier" dans un annuaire, en 1880 [p. 138, vue 147]. Jules Durafour n'est témoin à l'enregistrement des baptêmes que jusqu'au 15 octobre 1879 (et lui succède définitivement Assumel). |
1880/81 | François Assumel Aglaé Tournier |
François Assumel, 26 ans, né au Poizat (Ain) habite seul, près du curé, au Chef-lieu ! Il est témoin à l'enregistrement des baptêmes à partir du 9 novembre 1879. Pas de changement pour Aglaé Tournier, 33 ans [Recensement de 1881], qui semble présente au moins jusqu'en 1886. |
1881-82 | François Assumel | Assumel (et Grenard à Evuaz) sont instituteurs de Champfromier désignés à l'annaire de 1881 [p. 94, vue 93], et en 1882 [p. 125 (vue 125)]. François Assumel enregistre une dernière naissance le 26 septembre 1882. Il épouse Marie Ducret [6272] le 22 avril 1882. Il faudrait ajouter Aglaé Tournier (encore en poste en 1890/91). Voir la nécrologie Assumel. |
1884-1885/86 | Gustave Picod Elie Grosfilley Agalé Tournier |
En 1882, le CM s'engage à créer un poste d'instituteur adjoint, et à aménager la salle du devant du RdC, sous réserve que soient accueillis les enfants hors de l'âge fixé par la loi [RD11, f° 26v (05/11/1882)]. Gustave-Emile Picod tient le registre des naissances à partir du 7 novembre 1882. Picod est instituteur en 1884 (la lettre I qui suit son nom pourrait signaler une institutrice laïque non désignée) [Annuaire de l'Ain, p. 42 (vue 43)]. Le couple Picod/Combet est installé à Champfomier, mais seul Gustave enseigne, ils ont une fille de 6 mois née à Champfromier et Elisa sa mère, est alors dite sans profession. Ils habitent encore près du curé. Elie Grosfilley, voisin des précédents, 23 ans, est instituteur adjoint. Aglaé Tournier est toujours en poste [Recensement de 1886]. |
1890/91 | Gustave Picod Elisa Combet Jules Brachet Aglaé Tournier |
Picod est instituteur en 1889 [Annuaire de l'Ain, p. 80 (vue 147)]. Les époux Picod-Combet, 36 et 26 ans, sont maintenant instituteurs tous les deux malgré leurs 3 enfants dont le dernier qui n'a qu'un an (tous nés à Champfromier). Jules Brachet, voisin, âgé de 31 ans (né le 4 janvier 1860 à Hauteville), est instituteur adjoint (Voir
sa mystérieuse disparition en 1891). Aglaé Tournier, aussi voisine, 41 ans, est maintenant chef de ménage demeurant au Pont d'Enfer avec ses parents. De toute évidence, tous ces instituteurs habitent maintenant les logements de fonction de la nouvelle Mairie-Ecole-Poste (école inaugurée le 2 juin 1889), Gustave Picod est d'ailleurs symboliquement le premier de la liste des recensés de la commune de Champfromier [Recensement de 1891]. |
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1895/96 | Gustave Picod Elisa Combet François Aymard Adèle Gassmann |
"Picot, instituteur – Mmes Duraffour [Evuaz] et Evrard [née Gassmann], institutrices" en 1896 [Annaire de l'Ain, p. 162 (vue 161)]. Peu de changement chez les Picod, si ce n'est un quatrième enfant. François Aymard est le nouvel instituteur adjoint, tandis que Adèle Gassmann, épouse Emile Evrad, tailleur d'habits, est institutrice. Ces derniers ont deux enfants dont une fille née à Champfromier en janvier 1894 [Recensement de 1896]. En 1908, instituteurs à Ambronay, ils recevaient encore pour la nouvelle année des cartes postales de bons souvenirs de familles de Champfromier [CP 291]. |
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1899. 1900/01 | Jean-Marie Gacon Léon Gacon Joséphine Ducret |
"Gacon J, Gacon L, instituteurs " en 1899 [Annaire de l'Ain, p. 357]. En 1900, le poste d'instituteur adjoint est supprimé, mais remplacé par l'ouverture d'une classe enfantine, budgétée sur 10 années [RD13, f° 112 (09/101900)]. Jean-Marie Gacon et son fils Léon son instituteurs. Joséphine Ducret [CI-6451 (épouse Dubuisson)], 32 ans, demeurant seule sur place, est institutrice [Recensement de 1901]. |
1902 | Janvier, Vuarin, Mme Josephine Ducret | Annuaire 1902 (p. 326, vue 329). |
... | L'excellent instituteur Favre a un élève admis au BE en 1904 [L'Avenir Régional, du 21/10/1904] | |
1905/06 | Francisque Favre Marie Pochet Joséphine Ducret |
Le couple Favre-Pochet a obtenu un poste double à Champfromier. Ils ont 37 ans. Francisque est né à Ochiaz, ainsi que deux de ses trois enfants, Louis, le dernier, étant né à Champfromier en août 1904. Joséphine Ducret, 37 ans, demeurant toujours seule sur place, est institutrice publique. Curieusement, un Paul Fanchon, né à Izenore, est instituteur en retraite à Champfromier, aussi au Pont d'Enfer [Recensement de 1906]. |
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1910/11 | Francisque Favre Marie Pochet Joséphine Ducret |
Le couple Favre-Pochet est toujours présent à Champfromier. Joséphine Ducret, 49 ans, est maintenant mariée avec Louis Dubuisson, lapidaire. Paul Fanchon est toujours instituteur en retraite à Champfromier [Recensement de 1911]. |
1913 | Favre, Mmes Dubuisson, Favre | [Annuaire 1913 (p. 233, vue 242)]. Mme Dubuisson est certainement encore Joséphine Ducret, pas encore retraitée. Favre, instituteur, est de la liste des "Instituteurs Mobilisés et revenus de la Grande Guerre", canton de Bellegarde. Il fut affecté au 56e Territorial, Sergent [Livre d'Or de l'Enseignement primaire, Département de l'Ain, Guerre 1914-1918, p. 84]. |
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1920 | F. Favre, Mmes Favre, Mermet | [Annuaire 1920 (p. 355, vue 389)]. Voir Mme Chatagnat, qui ne semble pouvoir convenir à Evuaz ? |
1920-24 | Francisque Favre Marie Pochet M.-Louise Bernardet |
Le couple Favre-Pochet est recensé pour la troisième fois à Champfromier. Ils ont 52 ans. Marie-Louise Bernardet, 22 ans, née à Bellegarde, remplace Joséphine Ducret. Une Marie Marquis est institutrice en retraite [Recensement de 1921]. "F. Favre, Mmes Favre, Bernardet" [Annuaire 1922 (p. 359, vue 400), et 1924, p. 417 (vue 409)]. On relève en 1923 : une classe de garçons (35 élèves) et deux classes de filles (80 élèves) [Annuaire des postes d'instituteurs]. Curieusement, on a pour 1926 "Francisque Favre, Mme Favre, Melle Monin" [Annuaire 1926 (p. 508, vue 544)] |
1925-27 | Léon Collombat Félicie Pinard Jeanne Monin |
Le jeune couple Collombat-Pinard (27 et 30 ans) a obtenu un poste double à Champfromier. Tous deux sont originaires de l'Ain, Léon de Cessy et Félicie de Saint-Martin-du-Frêne. Jeanne Monin, est la troisième enseignante du village. On retrouve au Pont d'Enfer l'ancien instituteur, François Assumel, en tant qu'instituteur honoraire retraité ! Marie Marquis, 75 ans, et Joséphine Ducret, 57 ans, sont aussi institutrices en retraite à Champfromier, Joséphine ayant été longtemps en poste dans ce village [Recensement de 1926]. "Collombat, Mmes Collombat, Monin" [Annuaire 1927, p. 384 (vue 378)]. |
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1928/29 | Léon Collombat Félicie Pinard Melle Roche [Doche ?] |
Léon Collombat (secrétaire de mairie) ; Mme Collombat ; Mlle Roche [G. Juillard]. Félicie Pinard est le nom de jeune fille de Mme Collombat. Décédée fin décembre 1949, elle était la sœur de Marius Pinard (assassiné par la Gestapo en 1944). |
1930 | Léon Collombat, Mmes Collombat, Bange | "Léon Collombat, Mmes Collombat, Bange" [Indic. Fournier, 1930, p. 516 (vue 531)]. Classe maternelle, durant plusieurs années : Melle Paule Jeanne Doche, laquelle se maria le 28 mai 1928 à Champfromier avec M. Edouard François Bange, Directeur EDF pour l’électrification de Bellegarde, première ville de France à en bénéficier. [Y. Ducret]. |
1930-34 | Léon Collombat Félicie Pinard Jeanne Moine |
"Léon Collombat, Mme Collombat, Melle Moine " [Indic. Fournier, 1931, p. 513 (vue 533) ; 1932, p. 528 (vue 546) ; 1933, p. 532 (vue 546) ; 1934, p. 551 (vue 564)]. Jeanne Moine, 24 ans, née à Forens, est la nouvelle institutrice complétant le couple Collombat [Recensement de 1931]. |
1935 | Léon Collombat Félicie Pinard, Baillet |
"Léon Collombat, Mmes Collombat, Baillet " [Indic. Fournier, 1935, p. 522 (vue 544)] |
1935-37 | Léon Collombat Félicie Pinard Marguerite Vernay |
"Léon Collombat, Mme Collombat" [Indic. Fournier, 1936, p. 540 (vue 560) et 1937, p. 434 (vue 446)]. Retraités : François Assumel, 81 ans, Joséphine Ducret, 67 ans, et Marie Coutier, 69 ans. Jeanne Coutier, nièce de Marie, retraitée, est dite institutrice suppléante [Recensement de 1936]. Jeanne Coutier, 21 ans, était stagiaire dans la classe de Mme Colombat à Champfromier afin de préparer son CAP d'Institutrice qu'elle obtiendra en 1938 à Bourg. Elle était accueillie chez sa tante Marie COUTIER, retraitée, demeurant à la Caserne [Françoise Coutier]. |
1939/40 (?) | Mme Félicie Colombat M. Bouchard |
Au début de la guerre, M. Colombat, compte tenu de ses opinions politiques marquées, préféra quitter les lieux. Son épouse resta toutefois à Champfromier. Monsieur Bouchard, de Bourg, remplaça M. Collombat pour la fin de l'année scolaire (1939/40 ?). L'année suivante, avec son épouse, ils occupèrent les deux postes [Hélène Chevron] |
1940/41 | M. Bouchard Mme Bouchard |
Voir ci-dessus [Hélène Chevron] |
1941/42 | M. Larivière | Il ne resta qu'une année scolaire [Hélène Chevron] |
1942-48 | Emile Coudurier Simone Charlet |
"Coudurier Emile, Mme Coudurier" [Indic. Fournier, 1945, p. 454 (vue 467) ; 1947, p. 454 (Vue 466) ; 1948/49, p. 417 (vue 427)]. Le couple Coudurier-Charlet arriva M. Larivière. M. Coudurier était apparenté aux familles de Champfromier, par Gustave Martin de la Combe-Jean [Hélène Chevron]. En 1946, ils sont âgés de 37 et 36 ans, et ont une fille de 6 ans [Recensement de 1946]. Les enfants devant passer le certificat d'études étaient gardés le soir une heure de plus pour que le succès soit total ! |
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1951/52 | Albert Morel Hélène Pattier |
Couple d'enseignants arrivé pour la rentrée 1951 et se répartissant les 7 niveaux, CP et CE1/2 pour Mme Morel, CM1/2 et CEP1/2 pour l'époux. M. Morel était un excellement instituteur, précurseur en matière de jeux pédagogiques. Son père, ancien instituteur logé à l'étage, recevait des écoliers envoyés par son fils pour parfaire leur lecture ! [Mme Michèle Vanel, ancienne élève]. Albert Morel est né le 23 juillet 1915. En mars 1951 il avait 17 années 5 mois de service. Hélène Pattier, née le 9 octobre 1921, était titrée du BAC et avait 8 ans 4 mois d'ancienneté. |
1953-59 | Albert Morel Hélène Pattier Raymonde Gauthier |
"Morel Albert, Mme Morel Hélène" [Annuaire Fournier, 1953/54, p. 386 (vue 413)]. Les époux Morel sont âgés de 39 et 33 ans. Ils ont un fils et vivent avec le père d'Albert, un retraité de l'enseignement. Raymonde Gauthier est âgée de 24 ans [Recensement de 1954]. "Morel Albert, Mme Morel Hélène, Melle Gauthier Raymonde " [Annuaire Fournier, 1957, p. 388 (vue 406) ; 1959/60, p. 388 (vue 410)]. |
1959/60 | René Tissot Mme Tissot ... |
M. Tissot était un instituteur mélomane, très ouvert et attentif aux difficultés des enfants, mais il ne supportait pas le manque de respect. Il disposait d'une imprimerie Freynet et les enfants rédigaient un petit journal en montant eux-mêmes les lignes de caractères à l'envers, chacun à tour de rôle [Françoise Coutier]. |
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1961/62 | Francis Blanc Hélène Del Acqua Raymonde Gauthier |
Nouveau couple d'instituteurs, Blanc/Del'Acqua, ayant 31 ans tous les deux, avec 3 enfants. Raymonde Gauthier, 32 ans, est au même poste. Julien Ducret, 22 ans, est instituteur remplaçant [Recensement de 1962]. Julien est fils de Charles Ducret et de Marthe Grenard de Monnetier [Françoise Coutier]. |
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1967/68 | Lucette Guichon Jean Trably |
"Directrice : Mme Guichon Lucette ; Insituteur : Trably Jean" [Annuaire Fournier, 1967/68, p. 443 (vue 453)]. Lucette Perrus, épouse Guichon, chef de district à l'ONF, est institutrice 32 ans, native de La Chambre (73). Jean Trably, 24 ans, né à Cutafond (Ain) est instituteur adjoint. [Recensement de 1968]. |
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1969/70 à 1974/76 |
Pierre Roncin Annie Peysson |
Poste double, Pierre, 34 ans, est natif de Seyssel (Ain), et Annie, 31 ans, du Châtelard (73). Ils ont deux enfants. Nous sommes restés 6 ans dans ce joli village, dit Pierre, dont je garde de très bons souvenirs. Marcel Coutier, 24 ans, demeurant avec ses parents à Monnetier, est aussi dit instituteur [Recensement de 1975]. |
Melle Déliat,... Jacky et Mireille Adobati (1975/80) Melle Etallaz, Mme Martine Bornet |
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1991/92 | Hélène Rinaldi | Hélène Rinaldi (CP/CE1) pour un an (puis Montanges). |
2001/02 à 2011/12 |
Martine Bornet Sébastien Laurençon Marion Coindre |
Martine Bornet (Maternelle, directrice). Le couple Sébastien Laurençon et Marion Coindre s'est partagé les enfants du primaire durant 11 années, avant de partir en région lyonnaise. |
2012/13 | Martine Bornet Jeannie Lepain Marion Vanberkel |
Martine Bornet (Maternelle, directrice), Marion Vanberkel (CP-CE1) venant de Chézery, Jeannie Lepain (CE2, CM1-2) arrivée de Chanay. |
La construction de l'école d'Evuaz fut achevée en octobre 1888, mais des leçons étaient données bien avant cette date aux enfants de la Combe (dans la maison du Crozat, d'ailleurs en face de la future école laïque...). L'école de la Burne, dite ensuite Ecole Flamier, fut fermée à la rentrés scolaire 1952 et les enfants scolarisés à La Pesse [La Combe d'Evuaz, par Marie-Claude Vandembeusche (pp. 100-104, 111)].
Année | Instituteur | Notes |
1833 | Voir à Champfromier. | |
? | Jeanne Mermet | Jeanne Mermet [CI-4831 (Jeanne-Marie)], née à la Combe d'Evuaz en 1815, avait acquis une solide instruction chez les religieuses à Lyon. Elle créa l'école d'Evuaz, une école libre, dans un appentis de la maison de son père où ses premier élèves furent ses jeunes frères puis ses neveux et nièce, en particulier Lina Durafour, à qui elle fit passer le brevet en 1865 et qu'elle destinait à sa succession. Afin de se faire accepter officiellement, elle se fit nommer à La Pesse en 1847 (avec 100 francs de traitement), où elle ne resta qu'environ 2 ans avant de revenir à son école d'Evuaz, en se faisant seconder par sa nièce Lina [La Combe d'Evuaz, p. 100-102]. |
1852 | Voir à Champfromier, pour l'accord d'une sous-maîtresse à Evuaz ! Mais un peu plus tard il s'agit d'un sous-maître qui sera doté de 50fr supplémentaire, sous la surveillance de l'instituteur communal [RD10, f° 36v (11/11/1852)]. | |
1854 | Jeanne Mermet | Demande de Melle Jeanne-Marie Mermet [CI-4831], institutrice à Evuaz, d'aide pour frais de location de la chambre disponible à ladite école ; une somme de 20fr est allouée par le CM [RD10, f° 43 (24/06/1854)]. En 1855, Melle Mermet, institutrice de l'école communale d'Evuaz, instruit en hiver (avec ses deux autre collègues de Chamfromier) de 75 à 80 élèves, dont beaucoup de gratis, reçoit une indemnité de 25 francs [RD10, f° 47v (12/08/1855)]. |
1860/61 | Jeanne Mermet | Jeanne, célibataire âgée de 46 ans, née à Champfromier, fille aînée demeurant chez ses parents, à la Combe d'Evuaz [Recensement de 1861]. |
... | Idem | |
1865/66 | Jeanne Mermet Elina (Lina) Durafour |
Comme en 60/61, mais 51 ans et habite maintenant avec son frère, toujours à la Combe. Elina Durafour (des Moussières), sa nièce âgée de 21 ans, est dite aussi institutrice [Recensement de 1866]. Le traitement de l'institutrice adjointe est augmenté de 60fr en 1867 [RD11, f° 10v (10/11/1867)]. |
... | Idem | |
1871/72 | Jeanne Mermet | Comme en 60/61 pour Jeanne, mais 57 ans . Elina Durafour demeure toujours dans la même maison mais elle n'a plus de profession indiquée [Recensement de 1872]. |
... | Idem | |
1875/76 | Néant ? | Jeanne Mermet demeure au même endroit mais est maintenant âgée de 61 ans, à la retraite (elle décèdera en 1893). Elina (Lina) n'a toujours plus de métier désigné [Recensement de 1876]. |
... | ||
1880/81 | Elina Durafour | Comme en 1875/76, mais cette fois Elina est dite institutrice [Recensement de 1881]. |
1881 | Grenard | "(Assumel) I.I. et Grenard, à Evuaz" sachant que ("La lettre I indique les institutrices laïques et communales") sont instituteurs désignés à l'annaire de 1881 [p. 94, vue 93]. Est-ce Cyrille Grenard, l'adjoint spécial, qui ferait aussi offic d'instituteur ? |
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1885/86 | Maria Collet ! | Maria Collet, 24 ans, née à Champfromier, nièce du facteur et demeurant chez lui, est la nouvelle institutrice d'Evuaz. Jeanne Mermet demeure toujours à proximité (et reste influante bien que retraitée). |
... | ||
1890/91 | Elina Durafour | Elina Durafour, 44 ans, demeurant seule à Evuaz est à nouveau l'institutrice de la Combe (et Jeanne Mermet, 75 ans, retraitée) [Recensement de 1891]. Stimulé par Jules Ferry, Cyrille Grenard, adjoint spécial à la Combe, avait souhaité la création d'une école dès 1881. Un terrain fut acheté en 1887 et les travaux achevés en octobre 1888. Mais Lina Durafour, méfiante envers l'école laïque et opposée à cette construction, qui plus est créée sur l'autre rive de la combe, refusa de s'y installer ! En 1889 les plâtres commençaient à moisir et il devenait urgent d'y faire du feu ! [Evuaz, p. 103-104]. La réception définitive des travaux est datée du 11 novembre 1889. |
... | Elina Durafour | |
1896 | Elina Durafour | Duraffour institutrice en 1896 [Annaire de l'Ain, p. 162 (vue 161)]. Elina Durafour, 49 ans, institutrice publique, demeure maintenant avec son oncle [Recensement de 1896]. Elle décèdera à Bourg (Asile Ste-Madeleine) le 4 mars 1901, après plusieurs mois de maladie [Evuaz, p. 104] |
1899 | Lagnieu, Flamier ! | "Mlle Lagnieu, institutrice à Evuaz. Mme Flamier [sic] institutrice" en 1899 [Annaire de l'Ain, p. 357]. La mention de Mme Flamier, surprend, le même annuaire mentionnant M. Flamier pour adjoint au maire, alors que c'est Antonin Evrard !? |
1900-1902 | Marie Chauvin | Marie Chauvin, 33 ans, demeurant seule, est la nouvelle institutrice [Recensement de 1901]. Mme Chauvin [Annuaire 1902 (p. 326, vue 329)] |
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1906/07 | Laure Cordier | Laure Cordier, 21 ans, native de Fétigneu (Ain), est institutrice demeurant seule à la Combe [Recensement de 1906]. En 1906/07, l'école est mixte [G. Juillard]. D'après une carte postale, en février 1906, elle venait de quitter son poste à St-Trivier et son père était félicité pour sa nomination au grade de Chevalier du Mérite Agricole [CP privée (1er février 1906)]. |
... | Faussurier | Ancien instituteur d'Evuaz, il demande à bénéficier d'un lot d'affouage en 1912 [RD14, f° 22 (01/12/1912)] |
1910/11 | Louis Elie Borron | Nouveauté, c'est un homme, Louis-Elie Borron, qui est instituteur à Evuaz. Agé de 24 ans, il est né dans l'Ain, à Cormaranche [Recensement de 1911]. |
1913 | Fallavier | [Annuaire 1913 (p. 233, vue 242)] |
1914./1915 | Albert Paul Flamier | ![]() |
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1920 | Mme Chatagnat | [Annuaire 1920 (p. 355, vue 389)]. Augusta Mermet étant attestée institutrice en mai 1920, cette dame Chatagnat est-elle l'institutrice de Champfromier, ou celle l'année précédente ? |
1920-22 | Augusta Mermet | Retour d'une femme institutrice à Evuaz, avec Augusta Mermet [C6-7045], 26 ans [Recensement de 1921]. Elle était la fille du Edouard dit "au Pire" (fils de Pierre) Mermet, scieur voisin. "Mermet" [Annuaire 1922 (p. 359, vue 400)]. |
1923 | Une classe de 12 élèves [Annuaire des postes d'instituteurs]. | |
1924 | Tissot | Tissot [Annuaire 1924, p. 417 (vue 409)] |
1925/52 | Raymond Maréchallat | ![]() Il prend sa retraite en 1954, puis va habiter quelques années à à Belleydoux, avant de revenir à Champfromier où il sera secrétaire de mairie durant 15 ans et y occupera un logement de fonction. Il déménage Rue Neuve en 1971. Raymond Maréchallat est décédé le 31 mars 1978 à Saint Julien en Genevois. L'installation électrique ne fut réalisée, pour l'école et ses appartements, qu'en septembre 1942 par Léon Razurel de St-Claude (7.303,75 francs) [Cahier de cartes d'alimentation, doc. privé (dernière page)]. |
Année | Instituteur | Notes |
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1885/89 | Eulalie Coutier | Surprise, une Marie Eulalie Coutier, 18 ans, née à Champfomier est "institutrice libre" demeurant seule au Collet [Recensement de 1886]. Les registres municipaux ne font toutefois mention, à deux reprises en 1883, que d'un projet de construction d'école au Collet, toujours refusé. Si Eulalie a bien apporté l'instruction scolaire à la Combe du Collet, nommée stagiaire à Chaleins le 16 avril 1890, l'école de la Combe du Collet ne sera jamais construite. Voir sa carrière. |
Publication : Ghislain Lancel. Crédit photographique : Maréchallat (Famille Chessel/Maréchallat). Remerciements : Mme Vandembeusche et Jean-Pierre Bouvard (Evuaz).
Première publication le 10 novembre 2010. Dernière mise à jour de cette page, 17 novembre 2014.