Patrimoine et Histoire de Champfromier
Par Ghislain Lancel
Par Ghislain Lancel
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Patrimoine et Histoire de Champfromier
Par Ghislain Lancel |
Les échanges entre Lyon et Champfromier sont attestés pour les siècles derniers, par les mentions d'enfants abandonnés des hospices de Lyon placés à Champfromier (au moins à partir de 1787), par les canuses (dès 1861), les personnes convalescentes et les vacanciers Lyonnais. Toutefois, même au XVIIIe siècle le trajet entre Trébillet (Montanges) et Champfromier ne devait pas être très aisé : la route de la vallée de Chézery (partant de la route impériale Lyon-Genève) semble n'exister que depuis 1837, et n'arrrivera à Chesery en 1854 !
Plusieurs familles de Champfromérands ont fait carrière avec succès à Lyon. En 1921, les Champfromérands de Lyon avaient même créé l'amicale "Les Enfants de la Volfrine" [sic] afin de resserrer leurs liens [L'Avenir Républicain, 3 mars 1921].
Enfants abandonnés des hospices de Lyon, placés à Champfromier [Prochainement] ;
La soie et les canuses entre Lyon et Champfromier [Prochainement] ;
Vacances et convalescence pour les lyonnais à Champfromier [Prochainement] ;
Diligences et courriers des Postes ;
La famille Ducrest, de Champfromier à Lyon (Serrurerie) ;
Venant de Lyon, Chapuis ébéniste.
Gabriel Coutier (1898-1997), de Champfromier à Lyon (Passementerie). Bien que né à Montanges, ce fut une figure de Champfromier et d'ailleurs son père, fabricant de plâtre à Prébasson (un lieu-dit limitrophe entre Montanges et Champfromier), fut maire de Champfromier (1892-1904). Tout le monde vous rapportera qu'âgé d'une quinzaine d'années, "Gaby" partit tenter sa chance à Lyon, n'emportant comme bagages qu'un baluchon au bout d'un bâton. La suite sera une ascension professionnelle idéale, dans la passementerie. La famille n'a pas souhaité participer à une nouvelle publication sur sa vie et sa carrière. On en trouvera un résumé dans la revue Ecully, Eté 1997 (page 9).
Dernière mise à jour de cette page, le 27 octobre 2009