Patrimoine et Histoire de Champfromier, par Ghislain LANCEL |
Les notes ci-dessous permettent de corriger ou de compléter le tome 5 des publications PHC, à partir de nos relectures et des observations aimablement communiquées par nos lecteurs :
p. 7. Dans le cadre de leur exposition "Le relief de notre territoire et d'ailleurs" (décembre 2019/janver 2020), les AD d'Annecy ont présenté plusieurs cartes anciennes. S'il en était besoin, l'une aurait eu sa place à côté de celles présentées dans le livre. Il s'agit de la "Ducatus Chablaisius et Lacus Lemanus cum regionibus adjacentibus de Joannes Blaeu (Amsterdam, vers 1682) [AD74, 1Fi1745]
Même approximativement, les délimitations de la Manche Sarde (et des autres provinces) par des lignes de points serrés sont parfaitement lisibles, en particulier celle à droite qui suit la ligne de crête du Jura. On est toutefois étonné à gauche qu'elle s'écarte ou même traverse la Valserine ! La toponymie est, à son habitude pour cette époque, souvent approximative : Champ Fourny (Champfromier), Meigraz (Magras), Myoux (Mijoux), Ranfort (le Raffour). Quelques surprises sont la mention des Boges (dans la montagne, à droite de la Serpentouse), promu au titre de village, et le positionnement de Rivière (trop à droite). Encore plus étonnant est la Borne au Lion, ici dénommée "Les Limites", fait unique ! Par contre il est satisfaisant d'observer, comme nous l'avons montré, que l'unique chemin (celui des Espagnols) passe bien par tous les villages du sud (Avancy, Ballon, Lancrens), sans les éviter. Encore plus intéressant est le choix du chemin principal, qui confirme le fort pressentiment que l'on avait que, pour rejoindre St-Claude, il évitait la très rude montée vers la Borne au Lion, la détournant (par les Closettes).
p. 20 : lire 250 pas [250 mètres] (et non 400 mètres).
p. 21. "le Rages". Voir La Ragie, 39310 Bellecombe.
p. 36 : lire "leurs mécontentements" (au pluriel)
p. 73/74. Concernant la mise en forme du texte, la dernière ligne de la page 73 devrait-être justifiée (texte remplissant toute la ligne) et la première ligne de la page 74 sans retrait.
p. 82. Commentaire de la carte du haut, lire " [V3 (extrait)]", et non " [V3 (extrait) "
L'ouvrage étant imprimé, Geoffrey Parker nous signale la sortie par Correos, la poste espagnole, d'un timbre commémoratif émis par la 23/02/2017, au prix de 2 euros. Voici une traduction de la présentation de ce timbre :
"Cette année (2017), à l'occasion de la célébration du 450e anniversaire de l'ouverture de la Voie Espagnole, Correos publie un nouveau timbre qui comprend une illustration du visage en profil du roi Felipe II (Philippe II d'Espagne), qui est considéré comme le créateur de cette route, qui avait comme objectif d'apporter de l'argent et des troupes à la guerre aux Pays-Bas.
Au bas du timbre, l'image diffuse d'une ancienne carte apparaît, sur laquelle sont dessinées cinq flèches rouges représentant les cinq routes principales de cette route.
La Voie Espagnole est un itinéraire historique parcouru par les armées espagnoles au cours des XVIe et XVIIe siècles, et reliant Milan et Bruxelles, dans le but de garder les Pays-Bas et le centre de la monarchie espagnole connectés.
Les routes traversées sont des États alliés à la Couronne comme la Savoie et la Lorraine, et aussi des territoires qui lui appartenaient.
De cette façon, ils ont essayé de protéger la Méditerranée contre les attaques musulmanes et d'autres ennemis possibles.
Au cours des années, plusieurs itinéraires ont été utilisés
pour ce chemin, mais il y en a cinq qui peuvent être considérés
comme principaux:
Route de 1567, du duc d'Alba (d'Albe)
Route de 1595, de l'archiduc Alberto
Route 1601, depuis le pont de Gressin (Grésin, France. Lire
: 1602)
Route de 1604, de Virués
Route de 1634, de Nordlingen
C'est cette première route de 1567 qui marque un tournant dans l'histoire de l'Europe. Le duc d'Alba, avec 10.000 vétérans des tercios, a parcouru 1.100 kilomètres pour atteindre Bruxelles, réalisant l'un des plus grands exploits logistiques de l'histoire militaire et diplomatique.
Bien qu'il ait déjà été utilisé auparavant, c'était la première fois que cela se faisait avec un si grand nombre de personnes marchant à la fois sans causer de problèmes aux habitants, qui l'appelaient "Le Chemin des Espagnols" [En français dans le texte]" [Fin de la traduction] (06/11/17).
"Article premier. Le Rhône formant désormais, par le milieu de son plus grand cours, une limite naturelle & sans enclave entre la France & la Savoie, depuis la banlieue de Genève jusqu'au confluent du Guyer [Guiers] ; la ville de Cheseri avec ses appartenances, depuis le pont de Gresin jusqu'aux confins de la Franche-Comté, sera incorporée au Royaume de France (...)"
Première publication de cette page le 6 février 2017. Dernière mise à jour de cette page, le 5 févier 2020.