Patrimoine et Histoire de Champfromier
Par Ghislain Lancel

Administration civile de Champfromier, accueil

 

Au XIIIe siècle, Champfromier, faisait partie depuis longtemps de la Terre ecclésiastique, celle de Nantua. Néanmoins elle fut gérée à l'exemple des terres voisines, en châtellenies (regroupées en bailliages, avec son bailli relevant lui-même d'un juge mage), et Champfromier releva de la Châtellenie de Montanges, à la tête duquel était un châtelain (avant son château, celui de la Bâtie, le château actuel seul ensuite).

De 1400 environ à 1601, la terre de Champfromier fut sous influence des Etats de Savoie. On retrouve des linteaux à la Croix de Savoie (datés de 1539 et de 1589). Les notaires de Champfromier se disent ducaux au moins entre 1559 et 1597 (donc 1601). Vers 1550/1600 la subdivision administrative de base devint la paroisse (et la commune, en 1790).

Pour la haute justice (procès en appel), si Cluny et ses dépendances relevaient ultimement du parlement de Paris, plaçant ainsi la terre de Nantua sous la souveraineté du roi de France, on note qu'après la création des bailliages par Henri IV dès juillet 1601, Champfromier fut dès lors une communauté du bailliage de Belley (du Bugey), élection de Belley (du Bugey), généralité (et parlement) de Dijon (Intendance de Bourgogne), aussi de la subdélégation et mandement de Nantua.

Durant la Révolution, Champfromier fut du canton de Châtillon-en-Michaille (ce qui avait justifié en l'an VII que tous les mariages y soient enregistré en de chef-lieu de canton), District de Nantua, Département de l'Ain.

Champfromier resta dans le canton de Châtillon-en-Michaille (son clocher étant alors fort logiquement le point d'origine des coordonnées des points de la triangulation et des plans napoléoniens de Champfromier vers 1833), arrondissement de Nantua, jusqu'en  1913.

Depuis 1913, Champfromier est devenu une commune du canton de Bellegarde sur Valserine, arrondissement de Nantua.

 

Chézery relevait de ressorts bien différents. En 1570 pour le moins, la terre de Chézery était sous la souveraineté du duc de Savoie. Les ultimes appels de sa justice (seigneuriale) ressortissaient au Souverain Sénat de Savoie, et au Conseil ducal (Conseil d'Etat).

 

Les syndics (prédécesseurs des maires) de Champfromier et de Monnetier, depuis 1614 (en 1443) [En grande partie inédit]

Syndic pour un an, vers 1770

 

Liste des maires (avec renvois pour le détail de chacun des mandats)

Les premières élections municipales (10 février 1790)

Ecole-Mairie-Poste [Prochainement]

 

Elections ou consultations nationales (Présidentielles)

Elections ou consultations régionales (Législatives, départementales, cantonales)

Elections ou consultations locales (Municipales, consultations)

 

Population. Voir aux recensements (à partir de 1841), et pour les plus anciens, avant ces recensements.

Voir l'administration religieuse, à Religion.

 

Première publication, le 17 février 2010. Dernière mise à jour de cette page, 2014.